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DE MIREMONT
599 des calcaires du jura , renferme plusieurs grottes
SUR_. LA GROTTE
paraîtraient présenter plus de différences, si l'on compare celles du point G et du point B; mais ce dernier point est le seul des vingt-sept coupes qui présente un si grand resserrement sur la hauteur;dans quatre autres points dont nous n'avons pas donné les coupes, le plafond n'est qu'a 2 à 3 mètres du plancher. Il ne paraît pas qu'on ait découvert dans cette grotte aucun reste d'animaux , comme on en trouve si souvent et si abondamment dans plusieurs grottes et cavernes de l'Allemagne et de l'Angleterre ; et c'est une exception assez remarquable, si elle se maintient, qu'on n'ait encore découvert en France .aucun de ces souterrains qui semblent avoir été le repaire, le-refuge, et le tombeau des animaux de l'ancien Mende. On ne nous dit pas si le calcaire qui compose la montagne renferme. des coquilles fossiles ,7ni si une couche plus altérable que les antres a pu se prêter plus facilement à l'action de la cause qui a ouvert les galerie S si nombreuses et si singulièrement ramifiées dont se compose cette grotte; enfin dans quel rapport est sa ligne moyenne d'inclinaison avec la stratification des couches de la montagne. Les autres questions qu'on pourrait se faire pour mieux connaître cette grotte, sont résolues dans la notice suivante, -rédigée par M. Allou, ingénieur des mines.
très-curieuses et peu visitées jusqu'ici. La prin-. appelée la grotte de Miremont , et situéeàcipale' peu de distance du Bague, arrondissement dé Sariat est plus habituellement désignée parles, gens du pays sous le nom de Troade Granville L'ensemble de ses vastes excavations, qui offrent. à-peu-près la forme d'un fer à cheval , présente dans son plan une,suite.de chambres ou de salles dont quelques-unes .ont plus de 20 mètres:- et. même 3o mètres de hauteur.: On prétend qu'il faut près de sept heures pourparcourir la grotte dans le sens de sa longueur, et en suivant seulement son axe. Outre quelques concrétions de formes très-variées, et auxquelles on a donné,
dans le langage populaire, des noms plus où moins bizarres, on remarque avec surprise la régularité de pluSieurs de ces salles, dont le pla-
fond assez vaste ne laisse apercevoir aucune
inégalité. Ces différentes pièces ont reçu des dé-
nominations particulières, déterminées par ce qu'elles offrent de plus curieux, ou par les usages auxquels elles semblent destinées. Ainsi on traverse successivement la chambre des ghlteaux celle des coquillages , la salle du marché , etc.; dans le plafond de toutes ces salles, comme dans
l'intérieur des excavations qu'elles offrent en plusieurs endroits, et qui ont reçu le nom de cloches, on remarque de nombreuses incrustations de tubercules siliceux (quartz agathe pyromaque ), recouvertes d'un oxide de fer jaunâtre, en formant une suite de rameaux entre-
Notice sur la grotte de Miremont. Le département de la Dordogne, dont le sol est presque' entièrement formé d'un calcaire de deuxième formation, qui paraît analogue à-l'un
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lacés, dont l'effet général est très-agréable. C'est ce qu'offre de plus curieux en ce genre la grotte -
de Mi reniant , où l'on chercherait en vain ces
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