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DAMASSeS.
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SUR LES ACIERS
fondus. Ils ont parfaitement réussi à la forge ; ils n'ont pu se souder sur le fer : on n'est parvenu à les souder sur l'acier naturel ou d'étoffé que très-difficilement; mais ils se soudent plus facilement sur eux-mêmes. Dureté à la trempe.
En admettant, d'après Réaumur , que les
ael'ers sont d'autant plus durs que, chauffés à une
haute température , ils ont été refroidis plus promptement , on doit reconnahre : 10. que la dureté peut et doit dépendre de la grenure, puisque les aciers prennent un grain différent suivant la trempe qu'ils éprouvent ; et 2°. qu'a divers degrés de trempe , et toutes choses égales d'ailleurs, la dureté doit encore dépendre
de la quantité de carbone, qui, en pénétrant dans le fer, s'est combinée avec lui, ainsi que
l'avaient reconnu MM. Muschet et Chaptal, comme l'a constaté depuis M. Bréant. Les aciers de M. Sir-Henry, préparés à haute combinaison, chauffés au second degré de rouge (le rouge-cerise jaune, que les ouvriers nomment le plus souvent couleur de rose) et trempés dans l'eau de puits pure à 3.20c.,sans aucun sel ni préparation ont toujours obtenu une dureté beaucoup plus considérable que ceux. des préparations inférieures. Les limes faites par M. Musseau avec des aciers de M. Sir-Henry ont résisté à tous les essais; elles n'ont point blanchi
sur nos aciers les plus durs ou les mieux trempés , et elles n'ont enfin cédé que sur les aciers
de haute combinaison de M. Sir-Henry, que nous présumons préparés avec le carbure de fer. Du corps On a fait faire des barreaux absolument semdes aciers. blables de 4 à 5 millimètres de côté, et qui ont été trempés au même degré mais très-faible
ou modéré, l'acier ayant communément d'au-
tant moins de corps qu'il a été trempé plus chaud.
On a obtenu les résultats les plus satisfaisans , soit sous le l'apport de la flexibilité, soit sous
celui de la résistance à la rupture. Ainsi, un
barreau de 5 millimètres de côté a rompu sous 6o5 kil. un poids de 619 . 2°. Le mériae en acier préparé. .
30. Un barreau d'acier fondu de Huntzmanu. Et 40. le même préparé
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De l'élasPour déterminer le degré d'élasticité des ticité.
aciers , on a fait donner à tous un recuit pro.. portionné à leur qualité et aux dimensions des lames ou des instrumens, et nous les avons ensuite trempés soit dans Peau , soit dans l'huile
soit dans le suif, suivant que le demandait leur tranchant. On a reconnu : 10. que les légères ou moyennes combinaisons de M. Sir-Henry n'avaient produit aucune différence dans l'élasticité des aciers fondusde Huntzmann de première qualité ; 2°. que ses hautes combinaisons en avaient produit une très-sensible sur les mêmes aciers, dont les tranchans avaient plus de nerf et de ressort ; 3°. que les aciers fondus de la Bérardière y avaient acquis une très-grande supériorité et qu'ils ne pouvaient pas être distingués des aciers de Huntzmann de première qualité; 4°.que soudables ou non soudables, ces aciers jouissaient tous indistinctement dû ,Même degré d'é-
lasticité.De
la cou-
tellerie da-
La coutellerie de table de M. Sir-Henry est massée et. très-bonne et très-estimée ; mais c'est particu-
ll1.111e lièrement aux instrumens de chirurgie que ses de Henry.