Annales des Mines (1822, série 1, volume 7) [Image 130]

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1)11 BOIS.

252 SUR LA CARBONISATION à 8 pieds -.environ de hauteur, porte une poulie.

sur laquelle passe une corde qui sert à enlever les paniers chargés de charbon.

Ces paniers, en forme de bourriche de 3 pieds 4 pouces de long sur 2 pieds de large, peuvent être embrassés aisément par l'ouvrier, qui les vide dans de plus grands paniers ou dans des chariots qui transportent le charbon au ma-

gasin. On a besoin aussi de deux ou trois échelles de

9 pieds, de brouettes, de. pelles, de seaux, de bigots et de rateaux à longues dents' en fer et en bois, de sacs, de scies, de chevalets, de haches et d'un très-fort couperet, qui, d'un seul coup, puisse couper un morceau de rondin d'un à 2 pouces et demi de diamètre, et d'un billot .'destiné à cet usage. Il faut aussi deux mains de fer à. chiq dents recourbées et à manche Court; elles servent dans le cas où le charbon est encore trop chaud pour être pris à la paa.in, quand on l'extrait du fourneau.

M. de la Chabeaussière a imaginé un outil qui sert non-seulement à sonder, mais à enlever du fourneau des morceaux de bois charbonné afin de juger de l'état de la carbonisation. Cet outil, qu'on introduit par l'un des soupiraux du couvercle, est composé de deux bandes de fer, longues de 18 pouces, attachées à une douille aussi en fer, et emmanchées au bout d'une perche. En l'enfonçant dans le charbon, les deux bandes qui vont en divergeant à leur extrémité laissent engager entre elles un morceau .de bois Ou de charbon, qu'on retire par l'un des soupiraux.

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Lorsqu'on veut recueillir l'acide et le gou-

dron, il faut établir un appareil de condensation, fuqui pourra être composé d'une vingtaine deplatailles, jaugeant de 45 à 6o veltes chacune, cées debout à la suite l'une de l'autre, et communiquant entre elles au moyen de tuyaux coudés en terre cuite ou en bois. Ces futailles devront être garnies de forts cercles en bois (les bandes de fer seraient promptement rongées par l'acide) , et goudronnées extérieurement. Les fonds supérieurs en seront enlevés et descendus sur à 4 pouces dans l'intérieur, où ils reposent Ces fonds un cercle soutenu par des liteaux. de diasont percés de deux trous de 9 pouces mètre, pour recevoir les tuyaux de communication. La première futaille est percée de trois deux trous, parce qu'elle reçoit les tuyaux deemploi dont l'un reste sans fourneaux contigus, pendant que l'un des fourneaux refroidit, et l'autre amène la fumée de celui qui est allumé, tuyau et vice versd. Le troisième trou reçoit leseconde la première à la de communication de futaille; la dernière futaille porte une cheminée de 9 à to pieds de hauteur, composée de tuyaux de terre cuite ou de bois. Chacune de ces futailles est munie, à 2 pouces au-dessus du fond, d'une bonde saillante, percée d'un trou de 6 à 8 lignes, à travers lequel d'un s'écoule l'acide, et qu'on bouche au moyen il fosset ; on retire le goudron en ôtant la bonde ; coule d'autant plus facilement qu'il est plus rapproché du fourneau, parce que la chaleur entretient sa fluidité. On conçoit que tontes ces futailles doivent être posées sur des chantiers des haassez élevés pour pouvoir placer/ dessous