Annales des Mines (1821, série 1, volume 6) [Image 229]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

SUR QUe,QUES PJERRES

MAGNÉSIENNES.«

en masses- fibreuses et radiées,- à fibres longues et droites, d'un vert grisâtre assez foncé, opaques et sans éclats; la pesanteur spécifique est de 5,0; }a pierre est mélangée de chaux carbonatée magnésienne; mais il a été facile de la purifier en, la traitant par l'acide acétique. On a fondu log de la pierre purifiée dans un 'creuset brase,u6 de charbon, à. la forge d'essai :

248,40,74 et 27, la formule qui représente sa

454

on en a obtenn tg.,15 de fonte disséminée eh grenailles et une scorie pierreuse, mais bien fondue; on a analysé cette scorie, en laetrai-tant par la potasse au creuset d'argent , etc. En négligeant l'alumine, on trouve que le ré-

composition doit être

2fS

MS±2 CS'.

Je ferai remarquer que la pierre de l'Escurial a presque exactement la même composition que la cocolithe d'Arandal , dans laquelle M. Vauquelin a trouvé (1) Silice. . Magnésie Chaux. . Oxide de fer. . Alumine. .

sultat de l'analyse s'accorde très-bien avec la

M S' +fS.

Or, cette formule est- précisément celle d'un pyroxène mélangé de silicate de protoxide de ..fer, et elle ne convient pas à l'actinote qui con-

.

tient toujours plus de trilgnésie que de chaux. La prétendue artinote du petit Saint-Bernard doit dont être classée avec le pyroxène, à moins qu'on fie juge plus convenable d'en faire une espèce particulière. (5) Le minéral de l'Escurial se trouve auprès' de cette résidence royaleâ Guadanama ; il accom-

, pagne un grenat rouge ; II est grenu, tendre, .d'un 'vert -:grisâtre ne change prespre - pas d'aspect par la calcination; les acides torts ratlaquent , mais difficileinent. On l'a andlysé au moyen de la potasse.

Les quantités d'oxigène que renferment ses élémens étant mere elles comme les nombres

3 M S2-1- 6 C S'.

Si l'on retranchait le silicate de fer comme étranrr à l'espèce, la formule deviendrait fort simple et se réduirait à

formule C

455

0,500 0,100 0,240 0,100

0,015 0,955

Ces minéraux sont donc identiques : je crois que c'est à tort que l'on en a fait des variétés de

pyroxène, puisque la base de celui-ci est C±M, tandis que la base de la cocolithe est 2C-FM.

(6) La diallage de la Spézia a été recueillie par M. Brongniart, dans le dernier voyage qu'il a fait en Italie. Elle est lamelleuse, à très-grandes lames, d'un vert un peu grisâtre, légèrement chatoyante, mais sans éclat métallique : elle est empâtée dans une pierre compacte blanche , que l'on rapporte mal-à-propos au feldspath. Cette diallage i'est que très-difficilement attaquable par les acides; on l'a analysée en la fondant avec de la potasse, etc. (I) Journal des Mines, t. XXIII, page 581.