Annales des Mines (1821, série 1, volume 6) [Image 217]

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SUR UN TERRAIX

2°. Une petite couche de terre argileuse

'.de 0,18 à 22 centi mètres

3°. Quatre lits alternés'et ondulés de marnes . blanchâtres et sableuses , de o,5o centimètres. On trouve dans l'un de ces lits une petite couche

bien suivie de pierre,de 0,1 centimètre d'épais- seur, , mais formée de fragmens contigus , séparés et inclépendans les uns des autres. Cette pierre, dans sa cassure, est grenue et brillante. Elle paraît calcaire et siliceuse. 4°. Un bancd'une terre argileuse solide et de couleur jaunâtre, de 0, Io centimètres ; 5°. Des couches marneuses jaunâtres, avec pierre calcaire de forme irrégulière, et de couleur grise, .de o,36 à 0,40 centimètres ; 6°. Une marne blanche, de o,5o centimètres;

70. Un banc de pierre, de 0,40 à o,5o cen-

timètres Enfin une marne blanche pareille à celle

du n.. 6; mais son épaisseur ne m'est point connue, la fouille n'étant pas assez profonde. La pierre du ban sous le no. 7 est blanchâtre,.

très-compacte, d'un grain très-fin, très-dure, et se cassant par éclats. On n'y découvre point de débris de corps organisés ; mais, comparée avec tous les calcaires d'eau douce des environs de Paris, on ne peut se refuser à admettre qu'elle n'en soit ; et je vous prie de vous rappeler qu'à son aspect l'un de vous , Messieurs (i), auquel

je la montrai, lui trouva de la ressemblance

avec le cliquart, banc de pierre que vous pensez

appartenir au terrain d'eau douce inférieur. Cette pierre ressemble encore parfaitement à une des variétés du calcaire d'eau douce que (I) M. A. Brongniart.

IDEAU DOUCE, ETC.

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vous indiquez au-dessus des sables et des grès Marins supérieurs à Nanteuil - le - Haudouint Géog. mznér., page. 205), et,sur lequel on ne peut élever aucun,doute , en' k rapportant à la formation d'eau douce supérieure, quoiqu'il se trouve plus loin dans votre ouvrag;e; page 231, rapporte au terrain d'eau douce inférieur. La grande plaine du Plessis-Huleux s'incline fortement vers l'ouest; et à peu de distance de la grande route, le terrain, d'abord en culture et en friche présente en. grosses masses et en trèsgrande quantité les grès non coquillers. Ils sont abondans qu'on ne peut pas ne pas retrouver en eux la suite des bancs de grès du bois Saint-

Jean, d'Hartannes , de Taux, etc., etc.

Cette plaine s'incline encore vers le midi avant

d'atteindre le bois de Hue ; et dès l'entrée dans ce bois, le terrain d'eau douce.cesse , pour laisser .à jour les sables et les grès. Ces derniers forment

.une couche continue dansa partie supérieure de la.masse de sable,, ét,ils ne contiennent point de débris de corps organisés ;i:,la,forrilation des sables et des grès marins supérieurs n'existe donc

ni à l'entrée ni à la fin de cette plaine. Dans la dernière comme dans la première.de ces deux localités, le terrain d'eau douce recouvre les sables et les grès non coquillers. . Du bois de Hue jusqu'à Oulchy-le-Çhâteau , sur un demi-myriamètre environ de trajet, le sol est très-inégal et toujours de sables non co, quillers, ou de sables et de grès également non .

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coquillers. En descendant à Oulchy-le-Châtean, le calcaire marin parait à jour. Plus bas encore, à la pointe sur. laquelle est situé le vieux Château,, on voit parfaitement bien les sables surmonter les bancs calcaires. L'absence des nurn-