Annales des Mines (1821, série 1, volume 6) [Image 80]

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NOTE dOLOGIQUE

semblable à celui dont nous venons de parler seulement il renferme une énorme quantité de coquilles bivalves, qui nous ont paru être des tellines ;,' ce grès offrait des passages insensi-

bles à un grès friable rouge, jaune et blanc, faisant effervescence avec les acides et alternant 'avec des argiles schisteuses, semblables à celles

SUR LES ENVIRONS DE VIC. 7

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lui de Vie et; comme lui, inférieur au calcaire à gryphite. Nous ne croyons pas que l'on ait encore eonstaté l'existence du calcaire oolithique,dans la for. mation de gypse qui environne les salines de la Meurthe, formation qui nous parait avoir une entière analogie avec celle que M. Charbaucl a décrite comme faisant partie de calcaire à gryphite. Ce fait est d'autant plus remarquable que

qui se trouvent dans la carrière de gypse dont nous avons parlé, et présentant, comme elles, une stratification qui nous a paru horizontale. Sur le sommet de la côte se trouvent de nom-

térieur au calcaire à gryphite, que les calcaires

breuses exploitations de calcaire à gryphite contenant des ammonites, des venusites des térébratules , des pinnes marines, des huîtres, etc.

oolithiques de la Moselle et de la Meurthe paraissent dans le même cas, et que des faits nombreux observés, dans les environs de Lons-le-Saunier,

Il ne nous a pas été possible de déterminer de passage de ce calcaire à gryphite au terrain inférieur de grès, marne , sel gypse, gemme, etc., terrain dont toutes les parties sont bien liées par les faits que nous avons cités, et que nous nomnierons formation de gypse. En montant la côte de Château-Salins pour

"aller à Metz un ravin près de la route met

déconvprt lin terrain de gypse analogiié à celui

que nous Venons de décrire, et comme lui, recouvert par le calcaire à gryphite : ce même cal+eaire forme la base de la côte de Delme, dont le

sommet est de calcaire oolithique. La formation de gypse qui nous occupe paraît par son ancienneté devoir être placée immédiatement après le-grès rouge des Voges : du moins

nous n'avons pu découvrir encore de terrain intermédiaire entre ces deux formations, et il nous a paru près de Teterchen ( Moselle) que Je grès rouge était immédiatement recouvert par un terrain de gypse, entièrement semblable à ce,

le calcaire oolithique de la côte de Délaie est pos-

par M. Charbaud, l'ont conduit à regarder le calcaire oolithique non-seulement comme postérieur au calcaire à gryphi te mais encore comme appartenant à une formation distincte. De nom-

breux exemples ont prouvé qu'il n'y a rien de

bien absolu dans l'ancienneté relative des roches sur-tout quand elles appartiennent à une même classe de terrains, l'existence de l'oolithe calcaire dans une formation de sypsc inférieure au calcaire à gryphite en est une nouvelle preuve; et l'oolithe calcaire paraît appartenir à différentes époques des terrains secondaires, de même que le granite, le porphyre, les schistes micacés, etc., appartiennent à différentes époques des terrains primitifs. En rapprochant le fait précité ( l'existence de l'oolithe calcaire dans la formation de gypse et sel gemme des environs de Vic ) de l'indication don-

née, dans les traités de minéralogie et de géo gnosie de MM. Brochant et d'Aubuisson , de couches d'oolithes calcaires dans la formation des

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