Annales des Mines (1820, série 1, volume 5) [Image 250]

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ANALYSE DU FER TITAN. 494 est incontestablement dans ce cas, puisqu'on le

rencontre en gros morceaux dont quelques-uns sont renférme's dans du quarz gras. Le sable de l'île des Siècles, ainsi que le sable de SaintQuay, semblent être aussi tout-à-fait étrangers aux volcans ; car ils ne renferment pas de débris évidemment volcaniques, et, outre le fer titané ordinaire aux volcans, ils en contiennent une autre variété qui paraît leur être étrangère. La variété dite isérine , qu'on retire du sable de la rivière Don, dans l'Aberdeenshire , est accompagnée de quarz et de feldspath, etc., et

il est remarquable qu'elle se trouve en même temps associée comme le titanate de l'île des Siècles et de Saint-Quay, à des grains de fer titané magnétique analogue à celui des volcans. Le ménakanite a été rencontré dans des mon-

tagnes de schiste micacé, à Gènes. M. Berzélius a découvert, par des expériences au chalumeau, la présence du titane dans le 'binerai de fer de dllbe; M. Robiquet vient de trouver que

le fer oxidulé octaèdre, qui abonde dans les

roches stéatite-Lises de la Corse, contient o,o6 d'oxicle de titane. Enfin, tous ceux qui ont souvent occasion de faire des essais de minerai de fer, savent que presque tous les oxides métalloïdes donnent des scories qui ont à l'extérieur la couleur et l'éclat métallique du cuivre , indice certain de la présence du titane. Il semble que le mélange d'oxide de titane soit .aussi habituel aux minerais de fer o-xidé métalloïde, que l'est le m& lange d'oxide de manganèse aux minerais de fer oxidé terreux, etc., et aux minerais de fer car.,

EXTRAIT D'un Rapport fait à la Société d'Encourage, ment pour l'industrie nationale, sur la fabrique de limes de M. Musseau (t); par M. Héricart de Thury ingénieur en chef au Corps royal des Mines. ...e.n.,1

LA fabrication des limes, sur laquelle la France

a été si long-temps en retard, y a fait, depuis quelques années, les plus rapides progrès. Des manufactures s'y sont élevées sur plusieurs points, et l'on a remarqué, avec intérêt, à l'exposition du Louvre , les limes de MM. Saint, Bris , d'Amboise ; Monunouceau , d'Orléans ; Garrigou , de Toulouse ; Irroy, d'Arc , Gray; Ruffié, de Foy ; Rochet, de Bèze; près Rivals-Gincla , de Ville- Monstauson de PEcole royale des Arts et Métiers de celles ChMonssur-Marne (2) , et les produits en ce genre de nos fabriques de Paris , dent plusieurs jouissent d'une réputation justement mérité, et soutiennent /a concurrence avec les mannfaciures

les plus renommées.

Au nombre de ces fabrique, -il en est une

sur laquelle il importe de fixer particulièrement l'attention; c'est celle de NI. NlitsSe,au , niécanicien-aciériste , qui, après avoir d'abord employé les aciers anglais dans sa. fL11,-; a ensuite remplacés, avec le plus grand succès, par nos aciers fondus de MM. ret la M. Musseau, fabricant

de limes de toutes espèces, faubourg Saint-Antoine, n°. ;37. (2.) Vo.yez Annalcs des Mines, t. V, p.62 et 98.