Annales des Mines (1818, série 1, volume 3) [Image 299]

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SUR 'LES TADLEIUX.

'otsÈRvArrioris

La houille se vend 6 fr. à 6 fr. 5o le quintal métrique. Le vendeur qui l'introduit dans les

s.aient alors. Il est assez curieux de voir qu'e' 1817, l'importation a été de 2,388,513 quintaux. métriques, et qu'en déduisant 199,873 quintaux métriques, montant des exportations, les quan-

ports en retire environ 5 francs. Si on s'arrête à ce dernier nombre, on trouve qu'en 1816 la

Seule importation de la houille, par mer, a fait

tités importées se retrouvent précisément les

sortir du royaume près de .9,000,00o de francs; en 1816 il est sorti 12.,000,000 de francs pour

mêmes après un laps de vingt-huit ans. Mais il y

a cette grande différence, c'est que la houille

le même Objet.: capitaux perdus pour l'Etat,

introduite ne forme plus maintenant que environ le quart de la quantité que nous retirons de nos exploitations.

-sans presque aucun avantage pour le consommateur et au grand détriment de nos exploitations qui déjà supportent assez d'inconvéniens résultant de leur propre concurrence.

Ces, données sont importantes; elles prouvent que cette branche de notre industrie a

Malgré les droits d'entrée mis sur le fer et l'acier, nous sommes également tributaires de l'étranger pour ces deux substances. A ne con-

beaucoup gagné ; mais ce n'est point assez. Si malgré les progrès de nos méthodes et la concurrence active de nos exploitans , l'égalité des quantités importées se reproduit annuellement avec obstination, il est évident que le tarif des droits d'entrée, qui ont été votés chaque année d'après les bases adoptées en 1814, est resté fort au-dessous de ce qu'il devrait être pour balancer les inconvéniens qui naissent de l'éloignement où sont nos établissemens des principaux lieux de consommation, lesquels sont en grande partie situés le long de la frontière Maritime. Ce

sidérer que le fer en barres de toutes dimensions, nous en avons exporté, en 1817, la faible quantité de 6,681 quintaux métriques; il en a été introduit 157,889 quintaux. Si, d'après les données

contenues au second tableau, on suppose que nos usines en ont fabriqué 806,262 quintaux, l'importation aura été égale au sixième de notre production. Au prix de 40 francs seulement le quintal métrique, arriva' nt aux frontières3 la quantité importée a fait sortir de France un peu plus de 6,000,500 francs. Au total on peut éva-

résultat était facile à prévoir, et les craintes

que j'ai exprimées à. ce sujet en 1814 , étaient fondées sur des motifs trop nombreux. et trop évidens, pour n'être point partagées par l'Administration des Mines; il est bien à regretter

luer que le commerce des fers et aciers de toutes sortes a été, en 1817, de près de 10,000,000 de francs à notre désavantage. D'après ces notions, il n'est pas étonnant que depuis 18 r 4 beaucoup de maîtres de forges se soient trouvés dans la né-

que son intervention, lors de la fixation du tarif, n'ait eu qu'un succès incomplet.

cessité de reproduire chaque année leurs ré-

On peut estimer que les trois quarts de la

clamations contre l'insuffisance du tarif. Pour qu'on puisse se faire une idée du déve-

houille importée entrent par la frontière maritime. Le droit pour le quintal métrique (Io()

loppement de l'industrie, dans nos différentes usines à fer, je vais rapporter les résultats ah-

kilogrammes), est de i franc par navires français et 3. 'franc 5o centimes par navires étrangers.

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