Annales des Mines (1818, série 1, volume 3) [Image 128]

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CAUSES DES YARIATI055

DES FORMES DES CRISTAUJr.

les fomes cristallines les mélanges chi mz'ques (*)

S 13. Mais pour' éviter des répétitions fastidieuses dans l'exposé des diverses expériences

.

qui existent dans la solution dont elles se précipitent.

Ire. Partie. Les cristaux précipités ne renfermant aucun mélange chimique. 2e. Partie. Les cristaux obtenus renfermant eux-mêmes des mélanges c.Wrniques. QUÂTRItME SECTION. Influence qu'exerce sur

les formes cristallines la surabondance d'un des principes constituans dans la solution. (*) Je n'ai adopté l'expression de mélange chimique que pour mieux me faire comprendre, et pour distinguer, par une indication particulière, une association chimique de corps qui a des caractères différons des autres associations chimiques,

auxquelles je donne le nom de combinaisons chimiques;

mais je ne _prétends attacher à cvcite expression de mélange

aucune idée théorique, ni rien préjuger sur la question de

savoir si des corps qui se tiennent réunis, en des proportions qui peuvent varier à l'infini, sont réellement combinés ou simplement mélangés; j'ai voub seulement faire sentir. que les associations de corps que je considère ne sont ni le.rér. sultat d'un mélange purement mécanique, ni celui d'une combinaison en proportions définies et constantes, laquelle donne toujours lieu à des corps particuliers dont- les caractères sont invariables. Du reste, ces mélanges chimiques seront, si l'on veut, des combinaisons et non des mélanges ; mais si on les regarde Comme des combinaisons, elles sont bien certainement d'un tout autre ordre que les combinaisons définies, et demandent à être considérées séparément, puisque dans les combinaisons définies les proportions des parties composantes sont constantes,

que le composé a toujours des caractères particuliers, et différens de ceux de l'un et de l'autre composant. tandis que dans ces autres combinaisons, qu'on peut appeler indéfinies (et qui sont mes mélanges chimiques), les proportions peuvent varier à l'infini, et que le composé résultant participe

toujours plus ou moins des propriétés de l'un ou de l'antre' composant.

que j'ai faites, le crois devoir donne-i'. avant

tout, quelques détails généraux sur les diverses précautions que j'ai cru nécessaire de prendre, afin d'écarter le plus possible les nombreuses causes d'erreurs qui pouvaient se présenter dans le travail, et pour apprécier convenablement les effets des causes étrangères, que je pouvais dif. &dem ent éloigner.

Je devais en général, dans toutes les expériences que j'ai entreprises chercher à ob-

server les effets de chaque circonstance isolé.;

ment. Ainsi, par exemple, si je cherchais

déterminer l'action des mélanges mécaniques, je voulais être sûr de n'avoir ni l'influence des mélanges chimiques ni celle des petites diffé. rences de proportions relatives de base et d'acide, et réciproquement.

Pour parvenir à ce but, le premier moyett qui se présentait était d'employer constamment des sels chimiquement et mécaniquement purs, qui fussent Parfaitement fixes et toujours coii. posés de proportions bien définies. Mais comin il faut dans ce cas les préparer soi-même, ce qui entraîne dans beaucoup de longueurs, ne pouvais m'en servir habituellement ; aussi en général, je n'en ai fait usage que pour les

opérations qu'il était important de vérifier avec soin. J'ai cherché dès-lors -un moyen particulier de ramener tons les résultats à être comparables entre eux, en employant les sels préparés pour le commerce.

J'ai eu soin d'abord de, choisir les' sels qui

m'ont paru chimiquement les plus purs ,et.