Annales des Mines (1818, série 1, volume 3) [Image 29]

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56 SUR LE BOIS À ERULER emploie -de la houille des Gabliers , qui est duré;

t...A HOUILLE;

que d'après des calculs basés sur la théorie de la combustion, et des expériences faites au calo.:

collante, active, et une des meilleures pour cet usage. A Décise ( Nièvre ), des fours à verrerie semblables consomment 25 à 27 poinçons de houille de la Machine, pesant 12,500 à 15,00o livres.

rimètre, M. Clément a été conduit aussi à ce

rapport. Voici la note : « M. Clément, profitant des lumières de l'expérience de M. Montgolfier dans l'art de calculer les effets des fourneaux, de proportionner leurs dimensions, et de disposer leurs différentes parties relativement au besoin que l'on a de calorique, a reconnu, par expérience, qu'en pratique il fallait faire affluer .» sur le combustible plus de trois fois autant d'air .» pour la combustion parfaite que la théorie n'en indique. Pour r de bois ilfiuzit Io d'air;

Dans la verrerie d'Epinac , la houille est de moins

bonne qualité, et on en brûle 30 à 35 poinçons, équivalant à 15 à 18,000 livres pour la même opération.

Les propriétaires de ces verreries .m'ont assuré savoir par expérience, que pour chauffer lin four à 8 pots semblables aux leurs, il fallait compter sur une consommation journalière de 24 cordes de bois, en y comprenant ce qu'on ,est forcé de distribuer aux ouvriers pour leur 'usage; ainsi, pour remplacer 15,000 de houille, il faut moins de 29,000 de bois, et pour une

pour i de houille, 20 d'air : ce qui, d'après

-» le rapport de 22 à 78 entre l'oxigène et l'azote -» dans la composition de l'air atmosphérique, donne en oxigène 2,20 du poids du bois et 4,4 du poids de la houille. Pour comparer ces quantités avec celles que donnerait la combustion par de l'oxigène pur, on peut partir des ex» périences de Lavoisier et de Laplace, lesquels » ont trouvé que cc) en poids de charbon consommaient dans leur combustion 251 ,l'oxig,ène

  • partie moins de

Évapora-

t'on,

Pour évaporer une partie d'eau dans les salines, on consomme de 0,33 à 0,43 parties de Lois, 0,15 à 0,20 de houille ; c'est-à-dire, à très-

peu-près , deux parties de bois pour une de combustible minéral. Ce rapport parait être celui sur lequel il faut compter dans la pratique.

), pur, et que la quantité de calorique dégagée 3) fondait 9658 de glace. M. Clément conclut de ces données qu'il faut en oxigène pur 0,83 du.

M. de Rumford a trouvé, à l'aide de son calorimètre , qu'une partie de bois ordinaire peut vaporiser 5 parties d'eau à 0°, une partie de bois

» poids du bois, et 1,66 du poids de la houille pour opérer leur combustion respective, en » déduisant ces quantités des 'valeurs cabri» /igues des combustibles estimées par le calorimètre, dans l'hypothèse que la quantité de calorique dégagée est proportionnelle à la quantité d'oxigène qui opère la combustion; or les nombres 0,83, 1,66 excèdent peu le tiers de 2,20, 4,40. M. Clément. a .fait une vérification directe de ce résultat, -en re-,

très sec 7 parties, et 'une partie de charbon de bois 9 parties. (Journal des Mines.) Selon MM. Clément et Freyssinet, unepartie de houille est 'ca-

pable de vaporiser 10 parties d'eau. (Annales des Mines, vol. III.)

On voit, par une note de Guyton , insérée dans:

le tome LXIX des Annales de chimie, p. 189',

-ye.L