Annales des Mines (1818, série 1, volume 3) [Image 13]

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MINES DE ROUILLE, ALUN, etc..,

rieurs, ou conducteurs, n'est que de 8 heures de travail, dont il faut même distraire quelques instans pour un léger repas. Je ne parle ici du prix de la journée, ni du nombre des ouvriers, ni du produit de l'exploitation : on en verra les-. motifs plus bas.

Des Usines. Lorgne M. Grellet fut chargé de l'exploitation

Description des ateliers de Saint-Georges, Lavencas, etc. , il n'existait de fabrica" qu'un grand atelier à Lavencas : c'était là que

se transportaient les minerais des montagnes avoisinantes de Lavencas et Séral. Mais la grande

couche, formant l'objet de l'exploitation, fut à la fin épuisée : un grand nombre de galeries d'entrée et d'extraction , toutes en mauvais état-, et en général dégradées par des éboulemens, ou remplies d'eau, attestent les efforts faits par les compagnies antérieures; elles dénotent la grande étendue de la couche et sa régularité.

Il serait difficile de dire s'il pourrait y avoir du bénéfice à rechercher quelques portions de minerai qui ont échappé aux anciens exploi-tans ; cela est d'autant moins présumable, qu'on a reconnu ailleurs d'autres couches neuves plus

faciles a exploiter, et que d'ailleurs il serait pénible et dangereux de se hasarder dans des travaux souterrains, d'autant plus délabrés, que jamais ils n'ont été rattachés à un système d'exploitation bien combiné. Quoi qu'il en soit, il reste aujourd'hui, près de Séral , une galerie ouverte, d'où l'on tire de la houille, mais où le minerai alumineux, étant très-peu abondant, ne s'emploie point.

25 Ce n'est donc plus qu'au vallon de Meyrer que se rapportent, pour le moment, toutes les espéDU DÉPARTEMENT DE L'AVEYRON.

rances de succès : aussi le sieur Grellet a-t-il

sagement pensé que ce serait un grand avantage de construire une nouvelle usine dans le vallon, et immédiatement au-dessous des exploitations actuelles. L'ingénieur des mines s'est rendu sur les lieux avec M. Grellet, et ils ont discuté ensemble tout ce qui était relatif à la disposition et l'emplacement de la nouvelle usine. Les conS,

tructions en ont été commencées dans l'été

de 18 5 , et sont au- moment- d'être entièrement terminées. Déjà, à la fin de 1815-, on avait construit un grand bâtiment, qui renferme 8 chaudières en plomb, 6 bassins en pierre, 2 cuves en bois; de plus, 3 chambres d'habitation et un magasin.

Outre cela, il existe plusieurs bassins extérieurs, destinés à recevoir les eaux du lessivage du minerai, et à faciliter le premier dépôt. Enfin, on a construit récemment un petit atelier pour la préparation des eaux, dont l'évaporation finale se fera dans le grand -atelier cons-

unit en premier lieu. Le travail na 'guère commencé au nouvel Travail des

atelier de .Mayrer, qu'avec l'année 1816. Voici "1.1ist" sommairement en quoi il consiste : Depuis le nnneux. coMmencement de 1815, on a préparé au.dessus de j'atelier:, à 3o mètres environ de ce

dernier, des aires, garnies en terres battues,

,en argile, et creusées en demi-cylindres.

'C'est sur ces aires qu'on a transporté du minerai extrait depuis plusieurs mois, et déposé