Annales des Mines (1904, série 10, volume 3, partie administrative) [Image 47]

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contrepoids E dans le mouvement d'abaissement delà tige. Cette dernière ne pourra donc plus obéir au ressort R tant que le mécanicien n'aura pas dégagé le cliquet K. L'appareil Poublan a été essayé sur les lignes de la Compagnie d'Orléans etdu Midi. Appareil de MM. Gary cl Itcynet. Effet. — Produit un coup de sifflet au passage de tout signal fermé. Enregistre sur le chronotachyinètre la faute du mécanicien. Moyen employé. — Choc d'un galet contre une pédale. Coût. — 300 francs.

Le dispositif de l'appareil de MM. Gary et Reynel a de grandi s analogies avec l'appareil Poublan et n'en diffère que par les détails. Une pédale à plan incliné, placée sur la voie, à quelque distance du rail de gauche, se relève lorsque le signal est mis à la position de fermeture. Line tige verticale, adaptée à la locomotive, se termine à sa partie inférieure par un levier portant deux galets, dont un spécial, qui viennent appuyer sur la pédale relevée. Des ressorts interposés amortissent le choc. La lige verticale ne peut remonter qu'après intervention du mécanicien; elle actionne, par son mouvement de descente, le sifflet; elle ouvre, en outre, un robinet qui, laissant échapper l'air comprimé de la conduite générale, détermine un serrage modérable des freins; elle met enfin un appareil enregistreur en mouvement, lequel imprime des signes sur une bande de papier qui reçoit également l'indication de la vitesse de marche. Des essais, du reste peu étendus, de cet appareil, onl été faits sur les chemins de fer du Midi Appareil de MM. Cousin, Hochatte cl Soubrier. Effet. — Détermine l'explosion d'un pétard chaque fois : Qu'un signal carré fermé est franchi; Qu'un signal permissif fermé est franchi sans avoir été reconnu. En même temps que se produit l'explosion, une poudre colorante est projetée sur la voie, ainsi que des jetons portant le numéro de la machine. Moyen employé. — Rotation imprimée à un pendentif, solidaire d'un arbre horizontal, sous l'action d'une pédale mécaniquement lice au disque. Coûl approximatif. — 97ii francs par machine: 120 francs par signal.

Ce n'est pas par le sifflet, mais par l'explosion d'un pétard, que MM. Cousin, Rochatte et Soubrier avertissent le mécanicien chaque fois qu'un signal fermé est franchi. — La projection sur la voie d'une poudre colorante et de jetons portant le numéro de la locomotive donne l'indication du lieu où l'explosion s'est produite. L'appareil, fixé contre le tender, est mis en action au moyen d'un pendentifqui vient heurter contre une pédale liée au signal. Dans une boite, fixée à un longeron du tender, se trouve un cylindre horizontal. Le long d'une hélice, située sur la surface de ■ce cylindre, sont disposées six dents équidistantes, de telle sorte que, l'une de ces dents se trouvant sur la génératrice supérieure, une autre vienne l'y remplacer après rotation de 30° du cylindre. Dans son mouvement de rotation, la dent dégage le cliquet qui maintient à l'arrêt une masselotte correspondante, et cette masselotte rendue libre obéit

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à l'impulsion d'un ressort [| QMassetotes 1-1 1-1 et vient choquer un pétard dont elle provoque l'explofi sion. En même temps, du minium est projeté sur la voie ainsi que des jetons T □ rétards Q a portant le numéro de la □ o machine. Sur l'axe du cylindre est montée une roue à rochet, ainsi qu'un disque percé de six trous équidistants sur une même circonférence. Une tige verticale commande à la fois le mouvement du. cliquet qui fait avancer la roue à rochet et celui d'un doigt qu'un ressort maintient appliqué contre le disque à trous et qui se loge successivement dans chacun des trous lorsqu'ils se présentent devant lui. Chaque mouvement de bas en haut de la tige verticale détermine donc l'explosion d'un pétard et d'un seul. Ce mouvement est imprimé à la tige de la manière suivante : Un arbre horizontal, fixé perpendiculairement à la direction des Pédale rails entre les longerons du ten— >_ der, porte un talon a auquel est suspendu un pendentif p mobile autour d'un axe horizontal o. Quand le pendentif rencontre un obstacle qui tend à le faire