Annales des Mines (1817, série 1, volume 2) [Image 255]

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SUR UNE ÀIUMINE

ilYDRATÉE SIL1CIFiRE;

Rougie dansn n creuset pendant une heures » a perdu 42 peur :; les morceaux se sont féndillés et ont diminué de volume. Traitée par l'acide ,sulfurique , s'y dissout sans faire effer,» vescence ; mais il se dégage beaucoup de chaleur, la dissolution était transparetne; rapprochée elle s'est prise en gelee transparente, » dont la surface s'était recouverte au bout de quelques jours de petites figures pyramidales. Cette masse délayée dans beaucoup d'eau, il

Quoique M. Sage ait observé en 1777 que l'hématite brune et l'ocre jaune du Berry donnaient de l'eau par la distillation, Proust est le premier qui, prenant en considération l'eau contenue dans plusieurs substances minérales, a cru devoir regarder cette eau comme partie

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....essentielle de composition; ce qui a été constaté

.depuis par les travaux de M. Berthier et de M. d'Aubuisson

Déjà plusieurs minéralogistes ont fait une espèce du fer hydraté; il faut espérer que par le même motif on ne tardera pas, ainsi que j'espère en démontrer la nécessité, d'augmenter

s'est séparé de la silice qui, après avoir été calcinée, pesait 14 grains. La liqueur séparée de la silice, mêlée avec suffisante quantité de potasse, o. donné jusqu'à

les genres silice, alumine, magnésie, cuivre, etc., en y plaçant leurs hydrates.

la fin des cristaux (l'alun, qui ont été redissous et précipités par i.e carbonate de potasselseeécipité, séché et calciné au rouge, a pesé 45 grains, d'où il conclut qu'elle est

,» composée de :

« Aluruine « Silice

« Eau

45 14 .

42 »

Ce savant observe que la connaissance chi-

mique de cette terre est remarquable, parce

que, excepté quelques pierres précieuses, l'on .ne connaissait point de corps minéral qui fût composé d'alumine et de silice, et dans lequel ,la proportion de la première tût si considérable

eu comparaison de la derdère; qu'on rie peut

considérer cette terre comme de l'alumine pure, n'y a encore que celle qui s'est ,rencontré.e .'en rognon à Glaucha ,près de Halle-sur-la-Saale, qui offre un tel exemple, mais son origine est '-encore douteuse. ,

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Les résultats obtenus sur deux substances, trouvées l'une en Hongrie et l'autre en France, me paraissent assez concluans pour engager à former l'espèce hydrate d'alumine, dont la composition est si simple et les caractères si faciles à reconnaître. Comme elle ne contient ni acide ni alcali, elle doit nécessairement appartenir à la seconde classe de la méthode, et être reléguée dans l'appendice, tandis que si on eût introduit dans cette classe, ainsi qu'on l'a fait pour le quarz, l'espèce alumine, elle y serait actuellement placée avec le diaspore , la wavelite et ses autres modifications, qui n'auraient ni acides ni alcalis. Il en sera de même de la magnésie découverte à Salinelle , près Sommières, dans le département du Gard, par M. Bérard, professeur de chimie à Montpellier, sur laquelle M. Vauquelin a répété et confirmé les expé(1) Voyez. le Journal des Mines, n". 159 et 168,