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BALANCIER HYDRAULIQUE.
d'une inanire seinblable de part et d'autre de l'axe de rotation, le système est Éar cela même susceptible d'applications plus générales, et d'une perfection d'autant plus grande que l'ouverture des orifices .pratiqués à la partie inférieure de chaque cylindre ,sera réglée de manière que l'un des pistons commence
à descendre, au moment même oit l'eau qui pressait l'autre pistOn , à fini de s'écouler. On pourra aussi, comme. M. DartigueS paraît déjà y avoir pensé, substituer aux pistons, afin d'éviter le frottement qu'ils éprouvent dans l'intérieur des cylindres oit ils se meuvent, des caisses garnies de soupapes, ou qui pourront, par tout autre moyen, cimtenir d'abord l'eau dont elles seront chargées, ,et la laisser évacuer ensuite. Nous pensons que M. Dartigues, auquel les circonstances permettent de faire exécuter, pour ses usines, le balancier hydraulique dont il a conçu l'idée, doit être encouragé à poursuivre ce genre de recherches. Nous pensons, de plus, .que son balancier hydraulique, qui est un perfectionnement de tous ceux que l'on a construits jusqu'à présent sur les mêmes principes, mérite l'approbation de l'Académie.
L'Acadéinie a approuvé le rapport, et en a adopté les
conclusions.
NOTE SUR LE GYPSE DU VAL CANARIA PAR M. LARDY , Conseiller des Mines' à Lausanne.
O N trouve, dans la plupart des collections minéralogiques, des échantillons d'un gypse grenu,
renfermant des paillettes de mica, qu'on désigne sous le nom de gypse primitif du SaintGothard. Ce gypse vient des environs d'Airolo
où on le trouve en plusieurs endroits, et notamment dans le-val Canaria. Les minéralogistes les plus célèbres ne sont pas d'accord sur l'origine de ce gypse; les uns, ayant égard à son gisement au milieu de roches de première formation, le rangent dans la classe des roches primitives; tandis que d'autres l'envisagent comme ayant été déposé dans un bassin formé par des montagnes primitives, postérieurement à leur formation. Désirant de fixer mes
idées à ce sujet, j'ai -profité d'un séjour que j'ai fait à Airolo, en 181.1, pour examiner attentivement le gisement de ce gypse.
Le val Can aria est traversé par un torrent peu considérable qui se jette dans le Tessin, sur sa rive gauche, à un (viande lieue en dessous
d'Airolo. En sortant d'Airolo, pour s'y rendre, on prend, sur la gauche, un sentier qui traverse des prairies; on passe au hameau de Villa, et on atteint, en se dirigeant au nord, en moins de dix Minutes de marche, le val Canaria. Le fond.