Annales des Mines (1817, série 1, volume 2) [Image 20]

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DE iiIINERAIS DE PLOMB: -

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FONTE D ESSAL

des glaciers ou dans (..1s lieux inabordables la majeure partie de l'année, seraient devenus utiles, et auraient donné le moyen d'admettre des mélanges pratiqués_ avec succés en pays

étrangers-,- a dont on a si souvent reconnu

l'avantage en France pour les minerais de fer, mais où l'on a fait bien peu d'essais en" grand pour ceux de plomb et de cuivre. La fonderie centrale, placée dans les anciens bât:in:lens de la saline, a été établie par les soins du directeur de l'École pratique, M. Schriber, réunis à ceux des professeurs et des ingénieurs attachés à l'École; on y a construit des fourneaux 'à manche, écossais et à réverbère, avec une grande machine soufflante à cylindre, et on a commencé à y fondre des minerais de plomb pendant l'été de 1813. Cette fonte d'essai n'a pas été aussi avantageuse

qu'eût été une seconde, à raison des fourneaux qui', étant neufs, ont absorbé une partie du plomb, et du défaut d'habitude des fondeurs; mais lesidifficultés qui se sont présentées pendant cette première fonte pouvant offrir des résultats utiles aux exploitans qui se trouveraient dans des circonstances 'analogues, nous allons .ddnnei.'1'extrait du rapport rédigé par M. l'ingénieur des mines Hérault, sous la conduite duquel elle a été exécutée.

G.L.

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Fopte d'essai à la fonderie centrale de Conflans. Il n'est arrivé aucun accident pendant la durée

de ia fonte d'essai exécutée à la fonderie centrale de Conflans en 1815; la pierre des four-

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neaux a en générat.bien 'résisté à l'action dit; feu (1) les machineseouffianteS ont bien mar-

ché, et ont donné pliais dier'vent qu'on n'en.ivait besoin.; seulement; )on z àseu :queltfue peine au. commencement .à.-Samiliariseé.leàforideurs' avec ce genre .de maehinèS.,let à les a.cciptzterienià,se servir: ile l'espèce d'air; qufil produit ;,ce :qui'est provenu .principalèMent,de L.dispositioii.,où ils étaient- à .en employer..beaticoup fallaitp.en( sorte qu'au,premier r2.flinage,avec le

fourneau:de coupelleonA,nt d'abord incom-

modé parqa:;:furnée,.-.-ètide; plomb coula quel-

quefoiavee la litha rgeh et.déran;,_:,,ca la voie

préparée pour l'écoulement de Icette.derniere : aufourneau à manchie,la fuSioni'opérait:d'abord avec trop de rapidité, les,c.!'asses arrivaient trop prOM ee`nù dan S 13aSWitiii; et ta s'étia eati 'on' du plomb d'avec les aiiit'eS'S'ilb'stances fondues ne pouvait ,,pas, avoir lien.aussi compléteinputqu'à

l'orclinaire; -niais on a lemedie facilèMent à ces divers 'inçonvéMesiiS'41:

chaque:Éourneau qn ntie,qnritité de ent1héau_ coup moins grande que ele.dont se Sert à Pese-yïdals les MénièSeCirconstariceS,' Ce qui prouve évidernmentl'effetpérieur de l'air sec

que ,-donnent. les soteets.a cylindesristlit l'air humide qu'on .obtient .des.trompes-.2).,(1.. (.1) Ce'sont des grs granitiques micacés. (25:,In4kFendamment dç J'avantage réel de l'air sec sur l'air Inunide, qm, a eté reconnu pour la tonte des minerais de fer, il est bon d'observer que la fonderie de Pesey est placée près ;d'un eciea-, et par conséquent dans un lieu: beaucoup

lus élevé qn-, Conflans d'où il résulie que l'air est bien plus rarétié à:Pe,ey.. et que l'on a besoin d'y en employer davantage "4u'à Conflans. (Note des Rédacteurs:)