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CIRCULAIRES.
CIRCULAIRES ET INSTRUCTIONS
principaux et probablement aussi dans la distribution même du
ADRESSÉES
pas préjuger le résultat. Pour le moment, nous laisserons le con-
service. Mais elles exigent une étude approfondie, dont je ne veux trôle fonctionner comme par le passé et je me borne ici à appeler
AUX
PRÉFETS,
AUX
INGÉNIEURS DES MINES,
ETC.
votre attention sur les devoirs que vous crée le mot inspecter, employé, comme je l'ai dit, à dessein, par le décret. L'intention de l'administration est, en effet, que vous donniez
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une plus large part au côté extérieur et actif de votre rôle. Vous CHEMINS DE FER. — INSPECTEURS GÉNÉRAUX DU CONTRÔLE.
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devez vous exonérer, autant que possible, du travail proprement dit de bureau, laisser à vos subordonnés toute l'initiative et la
TOURNÉES D'INSPECTION.
responsabilité compatibles avec l'organisation en vigueur, et vous A M.
, inspecteur général, chargé de la direction du contrôle du chemin de fer d Paris, le i5 juin 1879.
Monsieur l'inspecteur général, le décret du 21 mai 1879 (*), qui vient d'assimiler les inspecteurs généraux des ponts et chaussées ou des mines chargés d'un service de contrôle d'exploitation aux autres membres du corps de même grade, a eu en même temps
appliquer à surveiller de votre personne l'exploitation, sur laquelle s'étend votre autorité. Vous devez vérifier sur place à la fois le fonctionnement des chemins de fer et le service de vos propres agents. C'est par des tournées fréquentes et rapides qu'un tel résultat pourra être atteint. A l'inverse de ce qui se pratique dans le service ordinaire, où l'inspection a lieu à époques régulières, dans
pour but d'introduire dans l'organisation du contrôle des change-
l'exploitation des voies ferrées, au contraire, il importe que l'in-
ments considérables, qui sont indiqués dans les articles 1 et 2.
spection se produise à des dates indéterminées et à l'improviste.
L'article 1 porte que les
inspecteurs généraux sont chargés
d'inspecter le service du contrôle et de la surveillance des chemins de fer. L'article 2 dit qu'ils doivent centraliser le travail des fonctionnaires entre lesquels est réparti le service contrôle.
proprement dit du
C'est à dessein que le décret du 21 mai se sert des mots inspecter et centraliser au lieu du mot diriger, qu'employait le décret du i5 février 1868, maintenant abrogé. Effectivement les inspecteurs généraux cessent d'être des chefs de service, au sens usuel du mot ; ils deviennent des inspecteurs supérieurs, au même titre que leurs collègues des travaux de chemins de fer ou des routes et de la navigation. Si le décret les
L'administration n'a rien à vous indiquer à cet égard, c'est à vous seul qu'il appartient d'en régler le nombre et la durée. Je pense néanmoins que vous pourriez y consacrer utilement, dans l'année, un nombre de jours équivalent à six semaines ou deux mois. Pendant vos absences, l'un des ingénieurs en chef attachés à votre contrôle devra être désigné par vous pour vous suppléer dans les commissions ou comités dont vous faites partie. A la suite de chacune de vos tournées, je désire recevoir un rapport sommaire me faisant connaître le résultat de vos observations. Il conviendra que, dans l'année, chaque bureau d'ingénieur ou d'inspecteur de l'exploitation commerciale ait été visité par vous une fois. Vous apprécierez, je n'en doute pas, monsieur l'inspecteur gé-
charge en outre de centraliser, c'est afin de maintenir entre les
néral, tout l'intérêt qui s'attache au service que je viens d'indi-
divers chefs de service, ingénieurs en chef ou inspecteurs princi-
quer, et vous y apporterez le dévouement et le zèle éclairé dont
paux de l'exploitation commerciale, l'unité indispensable à toutes les parties d'un même réseau. Il résultera de là, vous le sentez, des modifications importantes dans les attributions des ingénieurs en chef ou des inspecteurs
vous avez constamment donné des preuves.
•
Veuillez m'accuser réception de la présente circulaire, dont j'adresse ampliation à MM. les préfets et ingénieurs en chef. Recevez, monsieur l'inspecteur général, l'assurance de ma considération la plus distinguée. Le Ministre des travaux publics,
(*) Suprà, p. 178.
C. DE FREYCINET. DÉCRETS,
1879.
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