Annales des Mines (1816, série 1, volume 1) [Image 56]

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MINES DE 110TJILLE

la :galerie qui était en communication avec les ouvrages exécutés par le puits Duchas. -L'exploitation actuelle fait suite à celle qui a eu lieu pendant plus de cinquante ans à l'ancien puits du Grand-Cimetière, et pour laquelle

la galerie d'écoulement .a été pratiquée. Les travaux se sont étendus à plus de 24 mètres au-dessous ..clu niveau de cette galerie. On a quelques motifs de croire que le feu s'est emparé &quelques portions des ouvrages abandonnes.

Il y a un puits neuf de 88 mètres, et un

autre de 3o mètres, une galerie d'écoulement très-ancienne, et deux machines à chevaux pour l'extraction; la puissance réduite de la couche C est 'de 95 décimètres. En 1812 on a employé

cinq chevaux et quinze ouvriers pour. tirer

29,940 qUintaUX métriques de houille grosse , Carte XT. Couche D. Ouvertures

no'. 23 et 2U

et 4,455 de houille menue. La couche D, exploitée à la mine Ogier, ,

est épaisse de 22 décimètres. Il y-a lieu de croire

que cette même couche a donné lieu aux exploitations de la Rochetta; là elle était séparée en deux parties -par une bande de nerf de 8 à Io :décimètres d'épaisseur. La partie supérieure avait une épaisseur de ao décimètres, et Ldormait de la houille de .man vaise qualité; l'autre

'portion de la couche avait 23 décimètres (repais-seur : c'était la seule qu'on pût ,exploiter avec

avantage. La mine Ogier est exploitée par le sieur Ogier

dans la propriété du sieur Lyonnet. vers trivaux entre eux, recourir aux plans souterrains très dételés -qui accompagnerait grandiravad dont nous offrons rextrait.

DU DbARTEMENT DE LA LOIRE.

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On a repris les travaux de cette mine en

1809 : les eaux sont élevées de la profondeur

jusqu'au niveau d'une galerie d'écoulement, à l'aide de pompes à bras, distribuées sur huit étages. Il existe au fond de l'exploitation actuelle de vieux ouvrages noyés.

On extrait à l'aide d'un puits de 20 mètres, d'une galerie d'écoulement de 107 mètres, et d'une machine à chevaux pour l'extraction; la puissance réduite de la couche est de 32 décimètres. En 1812 on a employé deux chevaux et seize ouvriers. On a obtenu 11,475 quintaux métriques de houille grosse, et I 1,475 de houille menue.

Couches de la Chalandiére et du Bois

d'Aveize. 'Les couches E, F, G et H sont peu connues; les deux premières ont donné lieu à quelques travaux abandonnés depuis long-temps et qui n'ont pas _été bien importuns on peut présumer que l'épaisseur de ces couches, ou la qualité de la houille, n'ont pas permis de les continuer avec avantage. Les couches G et H ne sont encore connues que par des affleuremens. La couche J, appelée grande masse du Bois

d'Aveize, a, à ce que l'on assure, plus de 7 mètres d'épaisseur; l'affluence des eaux a em-

pêché qu'on ne l'ait exploitéf à une profondeur plus grande que Go mètres mesurés sur sa pente. Elle a été, à Terre-Noire, l'objet d'une exploitation abandonnée 'depuis peu de temps.

La couche K, appelée masse du menu, a une épaisseur moyenne de 3o déciinètres ; la houille en est de très-bonne qualité pour la