Annales des Mines (1816, série 1, volume 1) [Image 29]

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DU DbAP.TEMENT DE LA LOIRE.

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MINES DE ROUILLE

cette portion du territoire houiller, si l'incertitude qui règne relativement aux choix desfuturs concessionnaires n'eût empêché d'enga dans les exploitations. be r de ,rands capitaux Villards , du Cluzel, de RocheLes mines de la-Molière, de Firminy et de la côte de Thiollière , ne peuvent particulièrement se passer de machines de rotation. On suit, pour exploiter les diverses mines

différens , de Saint-Etienne , des procédés assez à la

et qui sont subordonnés à l'épaisseur, de la couche sur pente et à la composition des travaux ; la soli-

laquelle on entreprend ont aussi dité du - toit et l'abondance des eaux disposition et une influence marquée sur la

On trouvera dans les dimensions des ouvrages.groupe de mine, la description de chaquechaque exploitation de et souvent dans celle qu'il y a de remarquable Particulier , ce en ici ce qui à cet égard. On se borne à exposer mines des environs est commun aux différentes de Saint-Etienne. L'exploitation se fait toujours au moyen par des piliers plus ou. de galeries, séparées pratique guère qu'un étage moins épais ; on ne couches les plus mème sur les de travaux, quand on en fait deux, il n'y a puissantes ; et régulière de l'un à l'égard aucune connexion horizontales ou ,

sont de l'autre. Les galeries pente ; les preinclinées, suivant la ligne de les autrespoirztes fonds, et mières sont appelées les couches puissantes on ou descentes. Dans galeries au mur, si mener les commence par peut détacher facile toit est solide et si l'on laisse vers cette partie lement la houille qu'on

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de la couche; ou bien on commence les entailles à une certaine élévation au-dessus du

mur, et on enlève en revenant ce qu'on a laissé sous ses pieds.

Les galeries horizontales sont, du moins au commencement de l'exploitation, les véritables

tailles ; on leur donne une largeur proportionnée à la dureté du charbon, mais toujours la plus grande possible ( de 3 à 5 mètres ), dans la vue de détacher plus aisément la houille et de l'obtenir en plus gros morceaux. Les, galeries inclinées sont beaucoup moins larges et ne servent qu'a établir les communications nécessaires pour l'aérage, le transport ou l'épuisement à moins toutefois que la couche n'ait qu'une très-faible inclinaison. Les galeries horizontales sont espacées de

Io mètres en io mètres.

La seconde époque de l'exploitation est celle

où l'on revient sur ses pas, en cherchant à

emporter le plus de houille qu'il est possible, sans s'inquiéter de la conservation des travaux; c'est ce qu'on appelle le dépilement. Cette opération se fait sans beaucoup d'ordre et suivant le caprice des ouvriers; on amincit, on refend les piliers et l'on fait tomber la houille

qui a pu rester au faite: dans quelques mines où les couches sont très - épaisses, on enlève ainsi la moitié de la houille qui compose les couches; dans d'autres, seulement le quart ou le Sixième; mais il y a des exploitations où l'on extrait la couche en totalité. L'entaille de la houille se fait comme partout ailleurs, latéralement et en - dessous, et l'on abat en chassant des coins dans la partie