Annales des Mines (1912, série 11, volume 2) [Image 95]

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ET EXPÉRIENCES

SUR LES POUSSIÈRES

DE

SUR LES MOYENS DE COMBATTRE

LEURS

DANGERS

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HOUILLE

fut de même pour l'essai 12,9 avec le réflecteur placé latéralement. Les essais effectués avec les lampes à acétylène sont résumés dans les tableaux ci-dessus. 6° Essais d'inflammation par une lampe à flamme protégée. — Comme dans tous les 'essais précédents, on a employé uniquement du charbon de Liévin traité pendant une heure au pulvérisateur. La lampe employée est une lampe Joris à benzine, à tamis inférieur et alimentation d'air par le bas avec un verre de 10 centimètres de hauteur et un petit tamis supérieur de 4 centimètres de hauteur. Les tamis employés comportent 144 mailles par centimètre carré et l'épaisseur des fils est de 0mm ,35. Une cuirasse protège le tamis supérieur et porte des trous de 12 millimètres de largeur et 13 millimètres de hauteur pour l'évacuation des gaz brûlés. La lampe a été essayée dans diverses positions, d'abord complète, puis en enlevant, soit le tamis inférieur, soit le tamis supérieur, c'est-à-dire en cherchant les cas les plus favorables à l'inflammation. La lampe, dans tous les C3.S , Si d'abord été essayée propre, puis sale. Sur 23 essais effectués, nous n'avons obtenu qu'une seule inflammation (essai 135). Cet essai était le deuxième que nous effectuions avec la lampe neuve. La lampe était sale, ajrant déjà servi à l'essai 134. Nous avons' essayé à plusieurs reprises, en nous plaçant dans les mêmes conditions, d'obtenir une nouvelle inflammation ; mais nous n'y sommes jamais parvenus ; même dans des cas beaucoup plus favorables, avec les tamis enlevés notamment, nous n'avons jamais eu d'inflammation. La cause qui a déterminé l'inflammation dans l'essai 135 nous échappe actuellement. Lorsqu'une lampe à flamme pro-