Annales des Mines (1912, série 11, volume 1) [Image 145]

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EXPÉRIENCES SUR LES POUSSIÈRES DE HOUILLE

pressions environ 10 grammes par centimètre carré. Tel est le maximum de sensibilité que nous ayons pratiqué jusqu'à présent. Avec une membrane montant à 20 kilogrammes par centimètre carré, la sensibilité est naturellement moindre, et le 1/5 de millimètre représente alors 50 grammes. La précision de la mesure du temps dépend du jeu d'engrenages et de la vitesse de rotation du moteur. Avec les engrenages dont nous disposons, 1/5 de millimètre représente 4/10.000 ou 8/10.000 de seconde. Pour mesurer la vitesse de rotation, il importe de connaître exactement la fréquence du courant alternatif qui alimente le moteur synchrone. Dans ce but, on fait une lecture du fréquencemètre à l'instant précis où commence l'explosion. Le fréquencemètre a de plus été taré par rapport au diapason qui donne l'unité de temps pour toutes nos mesures. La question se posait de savoir si, la fréquence moyenne étant constante autant que permet de l'apprécier le fréquencemètre, il n'y avait pas de variations instantanées et périodiques de la vitesse de rotation correspondant aux coups d'admission de la vapeur dans la turbine de l'usine génératrice. Pour élucider ce point, on a enregistré, an chronographe, d'une part, les vibrations du diapason, d'autre part, la vitesse do rotation du rotor du moteur synchrone, au moyen d'un fil isolé qui se mettait en contact avec la masse en touchant le rotor à chaque passage d'une de ses branches. Cette vérification a permis de constater qu'il y avait effectivement de très légères fluctuations dans la vitesse de rotation du moteur, donc dans la fréquence, que la période de ces fluctuations correspondait aux pulsations de la turbine génératrice, mais que l'amplitude de ces variations était assez faible pour que les erreurs de mesure du temps pouvant en résulter fussent franchement inférieures au millième de seconde.

ET SUR LES MOYENS DE COMBATTRE LEURS DANGERS

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On risque d'avoir des erreurs plus importantes si le hasard fait qu'au moment de l'explosion, la fréquence soit en train de varier. Pour parer à cette cause d'erreur dans les essais de précision, on a, dans ces derniers temps, monté sur le moteur de l'appareil Carpentier une touche donnant un contact par tour de rotor avec signal correspondant sur le chronographe. L'intervalle de deux signaux donne la mesure de la fréquence pour chaque tour de rotor. Prise de gaz de la combustion. — On a fait, au cours des expériences, un certain nombre de prises de gaz de la combustion, pour être analysées au laboratoire. Nous

Inférieur de la cralerre

|J FIG.

Elévation

7. — Appareil de prise de gaz ; ancien type.

avons déjà décrit l'appareil de prise d'essai dans une publication antérieure {fig. 7) ; rappelons qu'il consiste en un ballon A, dans lequel on a fait le vide, placé, pour