Annales des Mines (1911, série 10, volume 20) [Image 115]

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ÉTUDE

SUR

L'ÉTAIN

ET

L'OR

EN

BOLIVIE

ET

(voir fig. 23), qui traversent en outre de riches terrains d'alluvions. Les conglomérats qui reposent sur les grès rouges constituent aussi une des sources de l'or du Kaka. En effet, les cours d'eau latéraux emportent l'or vers le chenal commun, qui à son tour en dépose une partie dans la section évasée de la vallée connue sous le nom de Plaza Mayaya ou Maquique. L'or est aplati et plutôt lenticulaire. Étendue et description du placer. — La partie du terrain circonscrite comme nous venons de le voir par le cours

Puissance variant +

ae60 c Jmàlm

Puissance variant de().90àl m 82 Puissance variant de quelques centimètres +0.60 à l m 20 '

La puissance delà couche de gravier aurifère au dessus' "'*"'• ifaisubstrauim-lBei-ïloclO rï apaspu être déterminée Elle ne doltpas dépasser 10 nol2?FIG .

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27. — Section verticale des strates d'alluvions à Maquique-Mayaya, Rio-Kaka (Bolivie).'

de la rivière, qui forme ici un fer à cheval, est occupée dans sa majeure partie par des alluvions exploitables sur

SUR

LA

GENÈSE

DES

DEPOTS

STANNIFÈRES

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une étendue qui n'est pas inférieure à 4 kilomètres carrés et demi. En aval de cette partie de la rivière, on trouve encore des plages assez étendues et assez riches ; mais, en décrivant les dépôts alluvionnaires de Mayaya-Maquique, je donnerai une idée assez claire de la formation et de la richesse de la région. En examinant la coupe verticale menée suivant X 2 Y, (croquis 25 et 26), on verra qu'une bonne partie de l'alluvion est couverte de végétation tropicale, et que son étendue est telle que la rivière, même à l'époque des grandes crues, ne peut recouvrir qu'en partie. D'une façon générale la surface des terrains qui ne constituent pas le lit majeur (époque des grandes crues) est à 2 mètres environ au-dessus du niveau de la rivière à l'étiage. Ces terrains, en commençant par les couches supérieures, se composent (fig. 27) : 1° D'une couche, superficielle « stérile » de terre végétale de 0 ra ,90 à l m ,20 d'épaisseur ; 2° De sables argileux « stériles » qui ne dépassent pas l m ,80 d'épaisseur ; 3° Des sables avec traces d'or deO m ,60 à l m ,20 d'épaisseur ; . 4° Enfin, du gravier aurifère dontje n'ai pas pu préciser la puissance au-dessus du substratum (bed-rock) sur lequel il repose. En fonçant des puits d'essais, j'ai partout été arrêté par l'eau au delà de 4 mètres de profondeur. Cependant, à en juger par la conformation stratigraphique des terrains, le substratum (bed-rock) sur lequel reposent les alluvions ne doit pas être à une profondeur supérieure à 10 mètres au-dessous du niveau de la rivière. Troncs d'arbres. — A l'époque des crues, la rivière charrie une énorme quantité de bois et de troncs d'arbres. Ces matières sont entraînées très loin et ce n'est que là