Annales des Mines (1911, série 10, volume 19) [Image 104]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

200

ÉTUDE

SUR LES

MINERAIS DE FER SCANDINAVES

Tonnes

P- 100

401.629 de svartmalm (magnétite prépondérante avec un peu d'hématite enrobée) 97.581 d'hématite 419

p. 100

62,3 Fe et 1,04 Ph. 63,2 — 1,09 60,3 — 0,12 -

La maison Millier, de Rotterdam, le plus gros vendeur de minerais de Grângesberg, indique de son côté comme teneur moyenne de ses livraisons pour 1906, 1907, 1908 et 1909 : 1906

Fe Ph Mn SiO 2 CaO A1 2 0 3 H 20 S MgO

62,01 1,047 tr. 4,00 2,75 1,75 n. d. n. d. n. d.

1907

1908

61,34 1,048 tr. 4,3 2,76 1,8 0,54 n. d. n. d.

61,41 1,04 0,2 3,64 3,99 n. d. 0,329 n. d. n. d.

1909

61,317 1,00 0,187 5,125 3,13 1,148 0,26 0,118 0,73

Les proportions de la roche abattue et du minerai marchand étaient de leur côté les suivantes (travaux à ciel ouvert et travaux souterrains ensemble), toujours pour l'Exportfàltet :

ROCHE ARATTUE

190B 1907 1908 1909 1910

tonnes 1.039.536 1.078.543 1.102.934 904.442 1.152.701

tonnes 675.321 674.118 623.505 499.629 714.899

p. 100 64,9 62,5 56,5 55,2 '62,0

Ressources en minerai des gisements de Grângesberg. — Les observations faites sur le gisement de Grângesberg, et exposées par M. Nils Hedberg, dans son article des Jernkontorets Annaler, ont permis de se rendre compte

ÉTUDE

SUR LES

MINERAIS

DE FER SCANDINAVES

201

de la façon dont se comportaient en profondeur les différentes lentilles de la formation, et nous allons l'exposer d'après cet auteur (1907). Tout d'abord, au point de vue de l'extension possible des travaux d'exploitation audessous de la surface du sol, on peut remarquer que dans le groupe de Vâstra Ormberg, qui est celui qui est le mieux connu, deux mines, celles de Pickgrufvan et de Grandlundsgrufvan, avaient atteint (1907) des profondeurs de 488 et 350 mètres, suivant la verticale, ou, suivant les pentes, 500 et 425 (en 1910, on connaît le gisement de Vâstra Ormberg jusqu'à une profondeur de 515 mètres suivant la verticale). Des coupes horizontales à différents niveaux montrent que la section minéralisée croît d'abord avec la distance à la surface du sol, passe par un maximum (à 160 et 130 mètres pour les deux mines précédemment envisagées), et diminue ensuite assez régulièrement. Dans l'Exportfàltet, où les travaux de préparation des étages de l'exploitation souterraine n'ont pas, du reste, encore dépassé 190 mètres, une remarque analogue paraît pouvoir se faire; jusqu'aux environs de 110 mètres, il y aurait augmentation progressive de la surface utilisable, atteignant au total 6 à 8 p. 100 suivant les lentilles ; (6,5 p. 100 à 1 10 mètres à Storbotten) ; après ce maximum, on aurait affaire à une diminution qui, par exemple pour le quartier de Malingsbo, serait déjà de 8 p. 100 sur le maximum pour la profondeur de 150 mètres. En combinant ces indications avec celles que donnent d autres mines du même district, M. Hedberg arrive à dire que l'on peut compter sur une profondeur d'exploitatation d'environ 300 à 400 mètres en moyenne et que les lentilles auraient leur maximum de section horizontale entre 100 et 200 mètres au-dessous de la surface du sol. La diminution de 8 p. 100 entre 110 et 150 mètres, qui est une des plus considérables et qui se rapporte à Maling-