Annales des Mines (1909, série 10, volume 16) [Image 202]

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LES VARIATIONS DE LA PRESSION ATMOSPHERIQUE ET LES DÉGAGEMENTS DE GRISOU

l'analyse) ont toujours donné une proportion pour 100 en méthane plus forte de l'air analysé (mais toujours d'une même quantité : 0,06' à 0,07 p. 100) et ont confirmé la précision comparative énoncée ci-dessus. Pour dégager les résultats des causes d'erreurs possibles dues aux variations de l'acide carbonique qui accompagne parfois le grisou dans nos travaux, des expériences ont été faites et ont indiqué que des mélanges d'air et de méthane dans lesquels l'air était remplacé par des volumes égaux d'acide carbonique (0,1 p. 100, 0,5 p. 100, 1 p. 100, 5 p. 100, 50 p. 100) montraient toujours, dans l'analyse à l'appareil Coquillion, la même teneur en méthane. On a donc négligé la présence de l'acide carbonique. On a vérifié aussi que des fines poussières de charbon, mélangées à l'air grisouteux, ne pouvaient pénétrer dans l'eudiomètre et fausser les analyses. Les résultats trouvés 'obtenus souvent par deux analyses, quelquefois même par quatre comme il a été dit, et contrôlés par analyse à l'appareil Le Breton) ont été consignés à la suite les uns des autres sur un registre. Ce n'est que vers la fin des expériences qu'un graphique fut dressé, et que la comparaison des résultats, avec les indications du baromètre enregistreur, fut faite. Observations barométriques. — Les observations ont été faites à la surface, les expériences de M. Koehler, à Karwin, ayant démontré qu'il suffit d'observer les variations de pression à l'extérieur de la mine, deux baromètres, l'un au jour, l'autre au fond, ayant une marche absolument parallèle. Le baromètre plus spécialement employé était un baromètre anéroïde enregistreur ; ses indications suivirent celles d'un baromètre normal à mercure, installé à côté de lui.

TABLEAU DONNANT

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