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CONSTITUTION DE LA
PARTIE MÉRIDIONALE
région de Valenciennes, et nous nous proposons de faire connaître les résultats de ces dernières recherches. Dans la région de Valenciennes, les couches de houille, qui ont été exploitées ou qui le sont actuellement, forment plusieurs groupes dont les relations sont incertaines ou inconnues. On trouve, au Nord, le faisceau des veines de houille maigre de Vieux-Condé, qui est séparé du calcaire carbonifère par une zone de terrain liouiller inférieur pratiquement stérile. Les veines du faisceau de VieuxCondé sont exploitées par les fosses de Chabaud-Latour, Ledoux, Vieux-Condé, Amaury, Lagrange, d'Arenberg (Compagnie des mines d'Anzin), de Soult, Saint-Pierre (Société houillère de ïhivencelles) et de Vicoigne. Le faisceau se prolonge en Belgique où il est exploité à Bernissart, et il est vraisemblable que les veines exploitées au Nord de la concession d'Aniche appartiennent également à ce faisceau. Les veines demi-grasses et grasses du faisceau de Thiers, qui sont exploitées par les fosses de Cuvinot, Thiers et Bleuse-Borne (Compagnie d'Anzin), paraissent reposer sans solution de continuité sur le faisceau de Vieux-Condé. A l'Ouest de Valenciennes, les fosses d'Haveluy, Lambrecht, d'Audiffret-Pasquier, SaintMark, Casimir-Périer de la Compagnie d'Anzin exploitent le prolongement oriental du faisceau demi-gras d'A?iic/w, qui est séparé par un intervalle stérile très important du faisceau maigre situé au Nord du bassin. Il semble que les deux faisceaux demi-gras de Thiers et d'Aniche soient dans le prolongement l'un de l'autre, mais ils sont séparés par une région très mal connue, de part et d'autre de laquelle ils ne présentent aucune ressemblance, et leur raccordement est douteux. Au Sud des deux faisceaux demi-gras, dont il est séparé par une faille connue sousle nom de cran de retour, passe le faisceau gras de Uenain, dont l'allure est tout à fait différente de celle des trois faisceaux précédents, et qui est exploité par la Compagnie
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d'Anzin aux fosses Dutemple, Hérin, Blignières, l'Enclos. Renard, Boeulx, et par la Compagnie des mines de Douchy. Enfin, à la frontière belge, la Compagnie des mines de Crespin exploite les veines à gaz de Quiévrechain, qui ressemblent aux veines supérieures du bassin belge de Dour. Il existe au milieu du bassin de Dour un paquet de terrains antérieurs au liouiller, reposant sur ce terrain par l'intermédiaire d'une faille, et connu sous le nom de paquet de Boussu. Les travaux de mine ont montré que les couches do, houille passent au-dessous du paquet de Boussu; ce dernier est environné, au Nord, à l'Est et au Sud par du terrain liouiller, et la faille de Boussu se relève dans ces trois directions ; elle parait s'enfoncer vers l'Ouest, c'est-à-dire vers la France, et le paquet de Boussu semble se prolonger en augmentant d'importance dans la région Nord de la concession de Crespin, de manière à séparer les travaux de Quiévrechain de ceux des autres mines françaises, Saint-Pierre et Cuvinot. Que deviennent le paquet et la faille de Boussu vers l'Ouest? Quelle est la nature de l'accident désigné sous le nom de cran de retour et quelle relation y a-t-il entre les veines exploitées de part et d'autre? Quelles relations existe-il entre le gisement de Quiévrechain et les autres couches du bassin? Que sait-on de la faille eifélieimedans la région de Valenciennes? Enfin, quelle est l'extension du bassin liouiller au Sud des régions exploitées? Telles sont les questions auxquelles nous nous efforcerons de répondre, on tenant compte des travaux d'exploration qui ont été exécutés dans la partie méridionale du bassin liouiller. .'ous exposerons ces travaux d'exploration en passant rapidement sur ceux qui ont déjà été mentionnés dans des publications antérieures !*), en insistant sur les traDU
(*)
OLUY,
BASSIN
HOUILLER DU
NORD
Bassin liouiller de Valenciennes (1886).
N i i constitution du Midi du bassin liouiller de Valen0 e sur a "eimes {Annales des mines, 18i»:i). "HAPUY,