Annales des Mines (1907, série 10, volume 12) [Image 124]

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NOTE SUR LES MOYENS D'ÉVALUER L EFFECTIF DE MATÉRIEL ROULANT

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1. — Trafics annuels.

L'unité de longueur des ordonnées représente : Pour les courbes 1, 2, 5, 6, 7. 8 Pour la courbe 3 Pour la courbe 4

109 voyageurs ou tonnes-kilomètres. 10 8 — — 10" voyageurs ou tonnes à toutes distances.

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kilomètres pour l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, la France, la Hongrie et la Suisse, à l'échelle de 0 m ,003 pour 10 fl unités, voyageurs ou tonnes-kilomètres. On n'a pas compté la totalité du trafic, parce que toutes les statistiques ne la donnent pas ; mais on en a pris la partie la plus importante. Pour rendre plus sensibles les variations du trafic de la Suisse, on l'a représenté à la fois à l'échelle précitée et à une échelle dix fois plus grande ; enfin le trafic des chemins de fer de l'Etat belge, évalué en voyageurs et en tonnes à toutes distances depuis 1865, fait l'objet d'un tracé spécial à l'échelle de 0 m ,003 pour 10 7 unités. On voit que le trafic a augmenté avec une sensible régularité depuis 1885. Pour la France, en particulier, de 1885 à 1906, il y a une différence de 16,3 X 109 unités, ce qui correspond à une augmentation moyenne de 8,1 XlO 8 par an. Le trafic réel se confond presque exactement, pour chaque année, avec celui calculé d'après cette moyenne, sauf aux environs de l'année 1900, qui a donné lieu aune exagération de trafic suivie d'une dépression, comme cela devait naturellement se produire à cause de l'Exposition universelle à Paris. L'augmentation annuelle représente 2,48 p. 100 du trafic de 1905. En Suisse, l'augmentation annuelle serait de 67,5x 10ou de 3,04 p. 100 du trafic de 1903. En Belgique, l'unité statistique est le voyageur ou la tonne de marchandises transporté à distance quelconque ; l'augmentation annuelle correspondante, comptée de 1895 à 1906, serait de 4,28 p. 100. Les chemins de fer allemands donnent une progression bien supérieure de 9,09 p. 100 par an pour la période de 1900 à 1904, un peu plus faible, mais encore très élevée, pour la période de 1885 à 1900. On est donc fondé à admettre que, au moins jusqu'à présent, les transports augmentent tous les ans et le font assez régulièrement. Si, au lieu de considérer l'ensemble