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NOTE SDR LE MINERAI DE FER SILURIEN
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DE BASSE-NORMANDIE
de compter, pour le minerai calciné, sur un prix de 6 francs en gare.
Il faut signaler en passant la sortie, par les ports do Basse-Normandie, d'une quantité assez considérable d'anciennes scories trouvées près des vieilles forges abandonnées du Calvados, de l'Eure et de l'Orne, à Danvou,
VI.
Conches, etc. Elles tiennent quelquefois jusqu'à 58 p. 100 de fer; la teneur en silice varie de 15 à 25 p. 100. Ces tas de scories se trouvent généralement loin du chemin
EXPORTATION.
de fer, ce qui rend leur transport onéreux. Leur enlèveL'exportation du minerai normand a lieu par le port de
ment avait été commencé vers 1900 ; il a été repris en 1906,
Caen; elle est alimentée parle minerai hématisé du Cal-
et une trentaine de mille tonnes ont été expédiées sur
vados, et elle en absorbe à peu près toute la production.
Rotterdam; en 1907, on compte sur 50.000 tonnes.
En effet, les usines du Nord de la France, qui, il y a quelques années, consommaient une quantité importante
Il ne s'agit d'ailleurs que de ressources très limitées, 150.000 à 200.000 tonnes.
de minerai hématisé, ne font presque plus appel au minerai du Calvados et le remplacent par leur minerai calciné
Le minerai normand est vendu par les mines non pas aux
de l'Orne. Le
Rôle des intermédiaires entre les mines et les usines. —
minerai exporté par Caen s 'en va vers les deux
usines
qui le consomment, mais à des intermédiaires ;
métallurgiques d'Europe : l'Angleterre et
ceux-ci l'achètent aux mines' franco à bord (f. o. b.) à
l'Allemagne. Les usines du Pays de Galles, d 'Ecosse, du
Caen et le revendent aux usines rendu à quai de desti-
Cleveland sont toutes proches de la mer ; le
nation (c. i. f.). Cette manière de faire est tout à fait
grands pays
minerai
à parcourir que
générale et a remplacé celle qui était en vigueur il y a
quelques kilomètres sur rails pour être rendu à destina-
peu d'années encore : vente par les mines du minerai
tion. Les usines de Westphalie sont, soit au bord même
rendu aux ports anglais ou à Rotterdam.
déchargé dans les
ports
voisins n'a
du Rhin, soit peu éloignées : le minerai qui, à Rotterdam,
Les mines, qui vendent f. o. b. à Caen, ont donc d'abord
a été transbordé des vapeurs dans des allèges, est dé-
à expédier le minerai jusqu'à Caen ; le transport revient
chargé sur les quais
à 2 fr. 10 pour Saint-Rémy, à 1 fr. 07 pour May et Saint-
des ports
rhénans,
Ruhrort
et
André, à 2 fr. 20 pour Barbery. Le minerai est mis à
Duisburg, presque à pied d'œuvre. La statistique des exportations par destination, en 1906,
port de Caen ne possédant pas encore d'outillage public,
est la suivante : Tonnes.
/ Cleveland Angleterre ! Ecosse ( Pays de Galles Westphalie par Rotterdam
terre sur les quais de Caen, puis chargé sur navires. Le
Tonnes.
cette double opération se fait par les
soins de Compa-
32.382 1 '26.754 > 106.763 21.500 ] 131.101
gnies spéciales qui possèdent les appareils de levage néces-
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tistique de 0 fr. 10. Les mines de Saint-Rémy, de Saint-
saires;
son prix, qui est très élevé, est généralement
fixé à 1 fr. 10 par les .traités passés entre les mines et ces Compagnies. Il faut acquitter en plus un droit de sta-