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LES EXPÉRIENCES DE GELSENKIRCHEN-BISMARCK
SDR LES MOTEURS ET L'APPAREILLAGE ÉLECTRIQUES
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Sécurité maxima. ENVELOPPE IMPARFAITEMENT GLOSE.
Grand refroidissement par la détente.
Grande pression, grande vitesse. Mélange fortement explosif. Orifice très étroit. Point d'inflammation loin des ouvertures.
ENVELOPPE A TAMIS.
Grand refroidissement par contact.
Faible pression, faible vitesse. Mélange faiblement explosif. Orifice très large. Point d'inflammation près des tamis.
Chacun de ces dispositifs protecteurs a, en quelque sorte, son champ de sécurité spécial, et ces deux champs sont tout à fait distincts. En multipliant le nombre des tamis, on étend le second champ du côté du premier, et , l'on conçoit que l'on puisse arriver à les superposer, comme l'expérience n°21 (p. 202) en donne une idée, de manière que les issues offertes à l'écoulement du gaz puissent indifféremment être multipliées ou réduites en assurant dans tous les cas une sécurité complète, quelles que soient la position du point d'inflammation et la puissance explosive du mélange. En d'autres termes, on peut se proposer de trouver des orifices d'échappement disposés de telle façon que chacun d'entre eux isolément agisse à la manière d'un petit orifice d'enveloppe close quand le gaz s'y présente avec une forte pression, et à la manière d'une toile métallique quand il s'y présente avec une faible pression. C'est ce que M. Beyling a cherché à réaliser, en imaginant successivement divers dispositifs que nous allons décrire.
C.
— L'ENVELOPPE A CHICANES.
On a pensé d'abord à faire circuler les gaz entre des plaques en chicanes. Elles étaient disposées sur une des faces de la bombe, comme l'indique la fig. 38. La surface des orifices des tôles a varié de 200 à 1.620 mm '2 ; la surface refroidissante de chaque tôle (aire balayée par les gaz), de 240 à 2.400 mm2 ; l'écartement des tôles, de 3 à 44 mm ; la longueur minima de parcours entre les orifices de deux tôles consécutives, de 28 à 70 mm ; le nombre des tôles, de 2 à 6. FIG . 38. Le pouvoir refroidissant de ce dispositif s'est montré très faible : toutes les fois que l'inflammation a été produite au point c, il y a eu explosion ; toutes les fois que le mélange devenait moins explosif, la sécurité diminuait. Le pouvoir refroidissant n'était cependant pas négligeable. Ainsi, avec 2 tôles, allumage en a, on n'obtenait pas d'explosion avec un orifice de 1.200 mm 2' , tandis qu'avec 1 tôle on en avait avec 640 mm? . Or la pression du gaz était un peu moins élevée dans le premier cas que dans le second, l alm ,96 contre 2a,m ,02, et la sécurité de ce fait seul aurait dû être un peu moindre. A orifice égal, le nombre des tôles élève rapidement la pression : on a trouvé, pour 1.200 mm2 , l atm ,96 avec '2 tôles contre l a,m ,4 avec une. Des expériences ont été faites encore en disposant des chicanes sur les deux faces de la bombe. Avec le point d'inflammation en a vers le milieu de la bombe, des orifices de 1.100 mm2 donnant une surface d'échappement to-