Annales des Mines (1905, série 10, volume 8) [Image 21]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

3i

NOTES SUR LES ÉCOLES D'iNGÉNIEURS

de Berg-Referendar. Somme toute, plus de la moitié des élèves suivènt les études régulières. Des examens peuvent aussi être passés sur certaines matières seulement, choisies par l'élève au nombre de trois au moins, à la seule condition que l'élève ait passé au moins deux semestres à l'Académie. Une partie des élèves qui ne poursuivent pas les diplômes complets obtiennent des certificats partiels de ce genre. Enfin quelques-uns se contentent du certificat constatant qu'ils ont suivi « avec succès » le cours de tel ou tel professeur. Ce certificat peut être donné par le professeur lorsque l'élève, après en avoir fait la demande au début du semestre, lui a rendu possible par son assiduité aux travaux divers et Kolloqvien (voir p. 77) d'apprécier les résultats de ses études. A défaut de demande préalable ou de. « succès », on ne délivre qu'un certificat témoignant de la présence aux cours, lorsqu'elle n'a pas été trop manifestement incomplète (auffallend mangelhaft). Aix-la-Chapelle. — Moins qu'ailleurs en Allemagne le diplôme est ici le couronnement nécessaire ou même ordinaire des études. Le nombre des diplômés est infime par rapport au nombre total des étudiants sortants. On peut l'évaluer à 1/10 ou 1/12 environ dans la section de Mines. La plupart des élèves ne suivent qu'une partie des cours et exercices et la population scolaire use largement de la « Lernfreiheit » poussée à l'extrême. Les cinq Sections ou Facultés de l'École supérieure recommandent chacune un certain nombre de plans d'études conduisant soit à des diplômes exigés pour entrer au service de l'État (ingénieurs constructeurs et ingénieurs mécaniciens), soit à des diplômes civils. La section de mines-métallurgie-chimie et électrochimie peut bien aussi recevoir des Bergbaubellissene dans les mêmes conditions que l'école de Clausthal. Mais, jusqu'en 1902 du moïas,

POUR LES MINES ET LA MÉTALLURGIE

35

aucun brevet de Berg-Referendar n'avait été obtenu à Aix, et il ne semble pas que la Hochschule ait commencé à participer effectivement à la formation des ingénieurs des Mines de l'État. Elle n'a délivré jusqu'ici que des diplômes civils, qui sont de quatre sortes : mines, métallurgie, chimie et électrochimie. Les diplômes d'ingénieur des Mines sont peu recherchés (en 1901 , un seul sur 245 élèves de la section), ceux d'ingénieur métallurgiste un peu plus (en 1901, quatre). Les études correspondant à ces diplômes, types, on le voit, bien imparfaits des études moyennement réalisées, durent trois ans. Leurs programmes diffèrent beaucoup de ceux des études similaires de Clausthal ou de Berlin et sont beaucoup plus chargés en heures de cours et d'exercices que ceux d'aucune autre École. La première année est surtout préparatoire, bien qu'elle comporte déjà des cours de construction et de droit minier (celui-ci avant toute notion de législation générale ou d'exploitation). Les deux dernières sont occupées surtout par les études techniques. La préparation des élèves qui entrent à la Hochschule n'étant en rien supérieure à celle des étudiants de Berlin ou de Clausthal, le programme total qui leur est recommandé pour trois ans d'études est cependant beaucoup plus chargé que celui des quatre années de ces deux académies. Il est certain ici que les cycles recommandés ne correspondent pas à la moyenne des études, mais à un maximum bien rarement réalisé, à peine réalisable intégralement. En très grande majorité les élèves ne font choix que d'un nombre plus restreint de cours et se contentent soit du certificat constatant qu'ils ont suivi tel cours avec succès, certificat donné à la suite d'un examen facultatif (obligatoire seulement pour les boursiers ou les dispensés de frais d'études), soit plus souvent du simple certificat de fréquentation des cours. Les études à programme uniforme, comparables à celles des Écoles