Annales des Mines (1905, série 10, volume 7) [Image 271]

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LE LABORATOIRE D'ÉLECTRICITÉ DE L'ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES MINES

elles toutes les machines du laboratoire sans exiger de circuits volants toujours encombrants. Six piliers à section octogonale, destinés à soutenir le plafond, ont été utilisés pour recevoir desrhéostats de chacun 60 lampes à 110 et 220 volts [m, fig. 1, et Pl. XV, fig. 1) ; on peut, au moyen d'interrupteurs, introduire dans le circuit les lampes une à une. Ces rhéostats sont, d'ailleurs, reliés entre eux et peuvent être disposés très facilement en étoile ou en triangle pour les essais en triphasé ; on peut, sans câbles volants, introduire dans un même circuit les 360 lampes. Quatre bobines de self à noyau variable permettent également de faire varier l'intensité dans le cas de courants alternatifs. Le panneau 4 (Pl. XV, fig. 2) du tableau de distribution (ï, fig. 1 ; Pl. XV, fig. 1 et 2) permet d'envoyer, sur deux barres en relation avec toutes les dynamos a courant continu, un voltage variable de 90 à 175 volts, fourni soit par les accumulateurs, soit par la dynamo du groupe (2°), soit par les deux en parallèle. D'autre part, des réducteurs appropriés, au nombre de quatre (panneaux 3, 3, Pl. XV, fig. 2), permettent d'envoyer aux machines, simultanément et indépendamment, des voltages différents et variables par 4 et 8 volts, depuis 4 volts jusqu'à 150 volts. Pour éviter l'inconvénient de faire travailler constamment les premiers éléments de la batterie, deux réducteurs que l'on voit à la partie supérieure des panneaux (3, 3) permettent de supprimer autant d'éléments que l'on veut et défaire commencer le zéro des réducteurs de décharge en un point quelconque de la batterie, de sorte qu'il est possible de faire travailler également tous les éléments, condition d'une bonne utilisation et dune longue durée des accumulateurs. Cette disposition permettrait enfin, s'il était nécessaire.

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•de coupler en parallèle, sous des voltages variables, -deux parties quelconques de la batterie, celle-ci ayant été préalablement coupée en deux au moyen d'un interrupteur. Le panneau central 4 (Pl. XV, fig. 2) porte, en outre, tous les dispositifs ordinaires de charge d'accumulateurs : interrupteur automatique en cas d'inversion du courant, voltmètre avec commutateur à trois directions, 2 ampèremètres, un réducteur de charge, un rhéostat de champ de la génératrice et un rhéostat de démarrage, lorsque colle-ci doit fonctionner comme moteur. Le panneau 1 (Pl. XV, fig. 2) comprend les appareils de distribution du coura-nt monophasé du secteur de la Ville : un interrupteur et un compteur pour l'énergie employée comme force motrice ; un interrupteur et un compteur pour l'énergie utilisée comme éclairage ; un commutateur permet, d'ailleurs, de prendre à volonté la lumière sur le secteur ou sur la batterie d'accumulateurs. Le panneau 2 (Pl. XV, fig. 2) comprend le dispositif de démarrage du moteur asynchrone monophasé : production d'un champ tournant et introduction de résistances dans le rotor qui est triphasé ; un ampèremètre et un voltmètre. " Le panneau 5 (Pl. XV, fig. 2) est celui de la génératrice triphasée : il comprend un interrupteur, le rhéostat d'excitation en série avec les inducteurs et le rhéostat de champ de l'excitatrice, un voltmètre et un ampèremètre branchés sur une phase, et un ampèremètre indiquant le courant d'excitation. Tableau d'élève. — Los machines communiquent avec leurs panneaux de distribution par l'intermédiaire de bornes, comme le montrent les figures, de sorte qu'il est facile de les enlever de leur circuit ordinaire; c'est que, en effet, les élèves doivent faire eux-mêmes complètement