Annales des Mines (1905, série 10, volume 7) [Image 32]

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RÉSULTATS D'UNE ENQUETE SUR LES CABLES DE MINES

RÉSULTATS D'UNE ENQUÊTE

RÉSULTATS D'UNE ENQUÊTE SUR LES CABLES DE MINES

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1901, fourni leurs réponses à ce questionnaire. Ces dernières ont paru à M. le Ministre des Travaux publics assez intéressantes pour qu'il y eût utilité à leur donner de la publicité en les résumant dans les Annale» des

SUR LES

CABLES

DE

MINES

Par M. DELAFOXD, Inspecteur général des Mines.

En exécution d'instructions de M. le Ministre des Travaux publics, en date du 20 août 1901, il a été procodé à une enquête sur diverses questions concernant les câbles de mines. L'enquête devait porter spécialement sur les points suivants : 1° Quelles sont les mines possédant des machines ii essayer les câbles, et quels sont les efforts maxima 'derupture que peuvent développer ces appareils? 2° Ces machines.se sont-elles montrées parfois impuissantes par suite d'une trop grande résistance du câble? Comment a-t-on alors procédé à des essais? 3° La mise hors de service des câbles pour cause d'usure a-t-elle toujours correspondu à une diminution notable île résistance à la patte des câbles ? A combien correspondait en moyenne cette diminution de résistance? 4° Dans les puits profonds où les câbles portent des cages lourdement chargées et animées de grandes vi tesses, a-t-on constaté, à la partie supérieure des câbles, des usures supérieures à celles de la patte? Quelles ont été, dans ces derniers cas, les durées des câbles, en spécifiant, pour chacun des cas, la profondeur du puits, la nature du câble et la charge, soit à la montée, soit à la descente? Tous les ingénieurs en chef des Mines ont, de 1901 à

Mines. Tel est l'objet de la présente Note. Nous avons cru devoir, en outre, mentionner, à la suite des réponses des divers services locaux, quelques publications, ayant trait aux mêmes questions, qui ont récemment paru dans le Bulletin de la Société de l'Industrie minérale. Nous suivrons, pour cet exposé, l'ordre des questions visées dans la dépêche ministérielle du 20 août 1901. Mines possédant des machines à essayer. — Puissance de ces machines. — Il n'existe que quatorze mines possédant des machines à essayer les câbles (*), et ce nombre devrait même être réduit à douze, parce qu'il serait rationnel de ne pas tenir compte des machines assez rudimentaires de Ronchamp et de Peypin, ne pouvant développer respectivement que les efforts de 8 et de 6 tonnes. Les machines des douze autres mines se répartissent comme il suit : Machines de 150 tonnes. Mines de la Loire. — 12:; — — de Saint-Étienue. — 100 — — d'Anzin, de Blanzy, d'Kpinac,. de Firminy, de Monlramberl. Machines de 80 tonnes. Mines d'Aniche. — 65 — — de Commentry. — 50 — — de Dourges-Liévin. — 25 — — de Lens.

Il convient d'ajouter que, pour quelques mines appartenant à des Sociétés métallurgiques (Creusot, Montchauin, Jœuf), les essais sont opérés à l'aide de machines que (*) Ces chiffres, qui étaient exacts il y a deux ou trois ans, peuvent ne plus l'être aujourd'hui.