Annales des Mines (1903, série 10, volume 3) [Image 264]

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NOTE SUR LES PRINCIPAUX APPAREILS

maxima, ces dernières touchent l'enveloppe ; les ressorts z2 rentrent entièrement dans leurs logements. Ainsi combiné, le régulateur est d'une grande sensibilité; la force centrifuge n'a d'abord à vaincre que la faible résistance des trois longs ressorts z i ; les ressorts z., ne commencent à être comprimés que lorsque le manchon s'est déplacé de .10 millimètres environ, sous l'influence d'une vitesse de rotation correspondante à la vitesse moyenne admise pour la circulation du personnel ; leur compression n'est totale que lorsqu'on atteint la vitesse maxima admise pour l'extraction des produits. Toute diminution do vitesse correspond dès lors à un déplacement du manchon vers sa position de repos, à la condition, toutefois, que l'on soit assuré de ne pas dépasser la vitesse maxima prévue : l'appareil limitateur dont nous parlerons plus loin donne cette assurance. Toute variation dans le nombre de tours du régulateur influe en conséquence sur la position du guide i. Lorsque celui-ci est vertical, pour un déplacement nul du manchon s, le guide amène le long boulon baladent supérieure de la pièce d'arrêt w; dans la position moyenne du guide qui correspond au commencement de la compression des ressorts z 2 , c'est la dent moyenne qui arrête le boulon h, et enfin, dans la position extrême du guide, correspondant à la vitesse maxima, c'est-à-dire à la compression totale des ressorts z 2 , le boulon h vient s'engager dans la dent inférieure. L'appareil entre ainsi en jeu aune profondeur au-dessous de la recette d'autant plus grande que la vitesse est elle-même plus considérable. Le choix de cette profondeur dépend de la disposition des appareils d'extraction. La hauteur de l'appareil principal que nous venons de décrire est elle-même réglée d'après celle de la salle des machines. Si cette salle est peu élevée, alors que la profondeur d'extraction est grande, on y remédie en donnant

ÉVITE-MOLETTES

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aux tambours Ej, E 2 , pour la fin de la course, une forme tronconique qui augmente l'amplitude du déplacement final des poids T et T2 . 2° Appareil limitateur des vitesses. — L'appareil (fig. 2, Pl. XIII) reçoit son mouvement de l'appareil principal et comporte un régulateur centrifuge ordinaire à grand déplacement pour tout dépassement d'une vitesse donnée, actionnant, par un levier double a et une bielle b, un cliquet c. Un poids G est soutenu en l'air par les bielles porteuses e et /, celle-ci articulée à sa base sur un chariot d maintenu par le cliquet c. Dès que le régulateur est parvenu à la limite de sa course, correspondant à la vitesse maxima admise pour l'extraction des produits, le cliquet c se lève et libère le chariot d; le poids G descend; une chaînette h, passant sur deux poulies de renvoi, soulève le levier g mobile autour de l'axe k de l'appareil principal, exactement comme le fait le poids T { ; la fermeture de vapeur et le frein entrent en jeu. Un contrepoids mobile P, monté sur l'arbre du régulateur, permet de régler l'appareil pour une vitesse limite exactement déterminée. On évite ainsi tout excès de vitesse en un point quelconque de la course des cages. 3° Appareil spécial pour la circulation du personnel. — L'appareil limitateur n° 2 pourrait évidemment être réglé de manière à limiter à volonté la vitesse pendant la circulation du personnel ; il serait même facile d'imaginer une disposition grâce à laquelle il fonctionnerait pour deux vitesses limites différentes, convenant l'une pour l'extraction des produits, l'autre pour la circulation du personnel, avec passage très rapide de l'une des limites à l'autre. Mais le constructeur, sur la demande de nombreux exploitants, a préféré, en 1898, ajouter à ses appareils