Annales des Mines (1902, série 10, volume 2) [Image 41]

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EXPÉRIENCES ET THEORIE SU!! LE TUBE DE PITOT

ET SUR LE MOULINET DE WOLTMANN

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MM. Bryan Donkin, professeur Henry Stroud, Charles Chree et W. H. Dines. E X P É R I EN C E S E T T H É 0 R 1 E SI 11 L£

TUBE DE PITOT ET SUR LE

MOULINET DE WOLTMANN Par M. RATEAU, Ingénieur au Corps îles Mines.

NOTE COMPLÉMENTAIRE.

Dans la livraison des Annales des Mines de mars 1898, j'ai publié un mémoire — Expériences et théorie sur le tube de Pitot et sur le moulinet de Woltmann — ayanl pour objet une étude des instruments employés généralement pour mesurer la vitesse d'un courant de liquide ou de gaz. Ce mémoire a provoqué, de la part de quelques ingénieurs et savants étrangers, une discussion et des recherches nouvelles qu'il me paraît intéressant de résumer, parce qu'elles fixent certains points qui restaient encore dans le vague. En Angleterre, mon travail a eu les honneurs d'une présentation h l'Institution des « Mining Engineers >; de Newcastle (*), à la suite de laquelle est venue une discussion par correspondance, suivant la coutume anglaise. D'intéressantes observations ont été présentées par (*) La traduction en a été faite par M. le professeur Henry Louis, à qui j'adresse tous mes remerciements.

M. Chree, notamment, de l'Observatoire Royal de Kew, a fait connaître qu'il s'était préoccupé, lui aussi, de l'influence d'un vent irrégulier sur un anémomètre, et qu'en traitant parle calcul le problème relatif ;i un anémomètre soumis, à intervalles réguliers, à des vents de vitesses différentes (problème que j'ai résolu dans mon travail), il est parvenu à des formules identiques au fond, quoique très différentes de forme (*), Toutefois, ayant abordé le problème sous un aspect plus général, ses formules renferment plusieurs coefficients constants qui, dans ma théorie, sont égaux à zéro. La formule des moulinets à laquelle je parviens est beaucoup plus simple que la formule générale de M. Chree, laquelle n'est autre que la forme quadratique complète entre v et n. Il se peut que celle-ci soit nécessaire pour le cas de l'anémomètre de Robinson, orne son auteur a plus spécialement envisagé, car on sait que cet appareil, formé par des capsules hémisphériques -attachées a l'extrémité de quatre bras montés en croix sur l'axe tournant, diffère beaucoup des anémomètres à moulinet. Mais, pour ceux-ci, la formule que j'ai donnée, et qui est la suivante : v — - =

a '4-

bn,

peut suffire. M. Chree a essayé aussi d'étudier l'effet de la force centrifuge sur le tarage des anémomètres par le procédé du manège. Mais, comme moi, il n'a pu parvenir à des résultats nets. M. Dines, qui s'est servi d'un tube de Pitot comme ins(*) Le travail de M. Chree, intitulé : Contribution to the Théorie of Ihe Robinson Cup-Anemometer. a paru dans The London, Èdinburgh itntt Dublin i'/iilosophical Magazine. LjS95, vol. XI. p. 6;i à 90.