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NOTE
SUR
CERTAINES
CAUSES
SPECIALES
dément d 'éléments d 'appréciation qui permettraient sans, doute de discerner, avec plus ou moins de précision et de certitude, l'effet que peuvent avoir les différents éléments que nous mentionnons ci-dessus, ou d'autres éléments encore, pour produire une fatigue relative plus ou moins importante de telle ou telle région des câbles. N'en serait-il même pas ainsi, et les facteurs qui interviennent dans la question seraient-ils trop nombreux ou trop difficiles à discerner, que de semblables essais, faits pendant quelques années pour un même puits dont les conditions de service seraient restées à peu près invariables; renseigneraient encore utilement l'ingénieur sur la façon plus ou moins heureuse dont le calcul des câbles de ce puits a été fait, eu égard aux conditions spéciales de son service; ils lui indiqueraient tout au moins le sens des modifications qu'il y aurait lieu d'apporter pour l'avenir à ce calcul. C 'est ainsi que nous n'hésitons pas k penser que l'exemple du câble qui s'est rompu, et des trois autres qui, présentant les mêmes dimensions, ont fourni un service â peu près analogue sur le même puits, parait suffire k montrer qu'il conviendrait de renforcer notablement la partie haute de ces câbles. Les exemples des câbles du puits Malafolie II ei Pélissier, que nous avons cités ci-dessus, nous porteraient, au contraire, k penser (bien qu'il soit téméraire de vouloir tirer une conclusion d'un essai isolé) que les dimensions de ces deux câbles étaient assez bien adaptées aux conditions de leur service; nous ferons observer cependant que l'un d'eux présentait presque la même lension aux deux extrémités (puits relativement peu profond et où l 'on ne descendait presque aucune charge), taudis que l 'autre était k tension variable (puits assez profond, où la descente de remblai avait une certaine importance). Nous n'entendons pas par là vouloir repousser le principe du calcul des câbles k tension variable, ni même
DE
FATIGUE
DES
CABLES
D'EXTRACTION
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l'adoption, ii défaut d'autres indications, du coefficient du tiers qui est souvent admis pour l'augmentation de la tension de l'enlevage ii la patte ; mais nous pensons que ce n'est là qu'une règle empirique, qui ne peut pas tenir compte tles circonstances essentiellement variables qui se présentent dans chaque puits ; et il nous semble que les expériences que nous indiquons pourraient permettre de corriger, dans chaque cas particulier, cette règle empirique, en attendant qu'elles aient fourni les données nécessaires k l'établissement d'une nouvelle règle serrant de plus près le problème. Nous ferons en outre remarquer combien les résultats de tels essais seraient de. nature a aider l'ingénieur dans la surveillance de ses câbles, s'il ne veut pas être obligé de s'en fier uniquement k l'expérience d'un cordior plus ou moins compétent. l'eut-on, en effet, attribuer aux seuls essais faits régulièrement k la patte une autre signification que celle d'un renseignement complémentaire pouvant dans certains cas avertir l'ingénieur qu'une des parties de son câble a déjii éprouvé une fatigue telle qu'il ne doit plus inspirer toute confiance? Personne ne le soutiendra, pensons-nous, bès lors, la surveillance de la plus grande partie du Câble, el en particulier des portions les plus sujettes il caution, reste uniquement assurée par l'œil plus ou moins exercé du praticien. N'en serait-il pas autrement le jour où une série d'expériences après mise hors de service aurait fait connaître k l'ingénieur si son câble subit des fatigues comparables en ses différents points: cet ingénieur ne pourrait-il alors, des variations de la résistance k La patte qn il suivrait régulièrement, tirer des indications de quelque valeur sur l'état du câble tout entier, sans cesser naturellement de le faire examiner d'un bout ii l'autre, pour qu'aucune avarie accidentelle ne puisse lui échapper ? C'est en souhaitant de voir se généraliser l'habitude île