Annales des Mines (1901, série 9, volume 19) [Image 207]

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ÉTUDE GÉOLOGIQUE SUR LE NORD DE LA CHINE ÉTUDE GÉOLOGIQUE SUR LE NORD DE LA CHINE HOUILLES ET

COKES

DU

CHAN

SI.

OBSERVATIONS

Lia ng chan Si koo Che pou tse

  • id. {Shi-pa-tsui).

Loung tch'uan koo Houng houa koo . , id. Hou yu koo

Foung yu koo id. Leou tse koo Seu koo id.

  • Wu-.iunf/
  • Yi-tshou
  • Tslnnif-pu-shan

' Li-fonf)

P'ing t'ing tchoo id. id. id. T'aè yuen fou id. id. id. id. id. id. T'aè yuen sien id. id. Fen tchoo fou id. Ling che sien Tse tchoo fou id. Houaè king fou (Ho nan septentrional

1,53

1,381 1,565

1,41 1,28 1,383 1,409 1,416 1,551

9,2 10,1 5,3 8,5 6,3 9,6 6,66 6,9 6,8 17,3 5,9 16,3 5,4 13,2 12,8 4,25 9*1 4,80 9,8 7,89 30,6 19,5 13,3 9,8 13,2 9,2 8,8 8,1 26,4 21,2 12,7 17,7 8,8 9,5 7,62 9,5 5,31 4,8

0,41 ! races )anthracites ; 0,2 'n C f,S /P» s de toke 0,21 0,11 j 0,13 traces 'assez beau coke 0,37 0,0l!coke assez médiocre 1,38 t'aces 0,01 [coke] 0,5(

1

jpônn-tan Jwei-tan 0,17 0,01/ 0,13 0 01 pas de coke 0,15 0,53^ 0,11 tracesltrès beau coke 0,07 traces [coke]

Ë. — L'extrémité orientale du liouen loun et les formations sinienne et houillère du Honan central.

Nous avons vu que les monts Kouen loun, après avoir traversé le Sud de la province du Chen si de l'Ouest à l'Est sous le nom de Ts.'in ling chan, allaient s'affaisser vers la Grande Plaine dans le Honan; les monts Houaè, qui s'étendent au Sud de cette province, en seraient un témoin dans la plaine elle-même. Dans le voisinage de l'extrémité du Kouen loun, la ligne de fracture qui traverse la province du Chansi du N.N.E. au S.S.O. se serait infléchie presque parallèlement à cette chaîne dans la direction de l'Ouest. D'après M. de Richthofen, la formation première du Kouen loun remonte à l'époque précambrienne. La mer sinienne a arasé presque complètement cette ancienne formation, en étendant, en particulier, ses dépôts sur presque toute la partie de la Chine située au Nord de la chaîne. A la fin de

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cette période aurait continué le soulèvement du Kouen loun, en même temps qu'une série de fractures, connexes de ce mouvement, auraient relevé par échelons toute une série de chaînes détachées du Kouen loun, en se dirigeant vers le Nord suivant la ligne déjà jalonnée par le Ho chan. A ce système appartiendraient le Fong kiao chan et les chaînes parallèles situées au sud du Hou an g ho. La mer carboniférienne, arrivant ensuite, aurait bien recouvert toute la province du Chansi, mais elle ne se ■serait pas étendue jusqu'au Honan. Les dépôts houillcr* auraient eu une extension un peu plus grande, apparaissant en particulier au Sud du Fleuve Jaune dans la région de Jou tchoo et, d'une manière toute sporadique, sur le versant Nord des Ts'in ling. Après eux, le Kouen loun aurait achevé de se soulever sous l'action d'une poussée du Nord. A cette époque se rattache la dislocation de la cuvette houillère de Jou tchoo. Enfin, l'affaissement de la grande plaine aurait été accompagné de la chute en gradins de l'extrémité du Kouen loun, qui se serait ainsi trouvée séparée des monts Houaè. Ce que nous allons dire permettra de préciser dans une certaine mesure la Connaissance de la chaîne du Ts'in ling, en ce qui concerne, en particulier, l'extension de la mer carboniférienne et des lagunes houillères sur son versant Nord, et les plissements qui ont suivi; nous montrerons que le Fong kiao chan était complètement émergé au moment des dépôts siniens ; nous ferons voir ensuite que les calcaires siniens qui accompagnent les dépôts houillers du Honan entre Ho nan fou et Lou chan sien appartiennent non pas à l'époque cambrienne, mais bien probablement au dévonien, et qu'ils sont surmontés eux-mêmes de calcaires vraisemblablement carbonifères, en tous cas post-dé voniens. Enfin, nous donnerons quelques indications sur les monts Houaè, dont la géologie est actuellement inconnue.