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MACHINES
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VAPEUR DES
GROUPES
ÉLECTROGÈNES
dénient, et le moteur de la maison Delaunay-Belleville, notamment, n'en était-pas muni. Toutefois, leur présence offre, en tout cas, un certain intérêt au point de vue du réchauffage qui doit précéder la mise en marche, surtout dans les machines de grandes dimensions, et la plupart des constructeurs les ont conservées. Les enveloppes des cylindres étaient le plus souvent jusqu'ici parcourues par la vapeur qui se rend aux organes de distribution. Comme le réchauffage des parois est dû exclusivement à un phénomène de condensation, cette disposition a l'inconvénient d'introduire dans les cylindres de la vapeur humide qui exagère l'action nuisible des parois; on va donc àl'encontre du but que l'on se propose d'atteindre. Aussi a-t-on fréquemment recours aujourd'hui à une alimentation séparée des enveloppes ; en outre, des purgeurs automatiques enlèvent l'eau do condensation, au fur et k mesure de sa formation. L'action de l'enveloppe, pour être efficace, doit, d'ailleurs, être étendue aux fonds et aux couvercles des cylindres. On l'a même parfois étendue au piston lui-même; tel est le cas des machines exposées par les ateliers Walschaerts et par la maison Beor. Dans les machines à multiple expansion, on peut, sans inconvénient, abaisser la pression dans les enveloppes des cylindres extrêmes. C'est ainsi que, dans la machine compound de MM. Dujardin et C' e , la vapeur de réchauffage du cylindre à basse pression était détendue de 11 kilogrammes à (i kilogrammes, dans un détendeur automatique placé à la sortie du séparateur; dans la machine compound de la « Prager Maschinenbau Actien Gesellschaft », l'enveloppe du cylindre à haute pression était alimentée parla vapeur vive des chaudières, et celle du cylindre à basse pression par la vapeur du « receiver », c'est-à-dire du réservoir intermédiaire qui reçoit la vapeur d'échappement du petit cylindre. Les receivers des machines à multiple expansion sont
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L'EXPOSITION
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fréquemment munis d'un système spécial de réchauffage. Dans la machine compound de la maison ('ail, le receiver était formé d'un cylindre en tôle d'acier, qui renfermait un faisceau tubulaire chauffé par la vapeur sortant du cylindre à haute pression ; la vapeur était ainsi séchée, et même légèrement surchauffée, avant son admission dans le cylindre à basse pression. Dans la machine Dujardin, dont nous avons parlé plus haut, les receivers étaient constitués par des tuyaux placés sous le sol et réchauffés par la vapeur détendue à 6 kilogrammes. Dans la machine compound de la maison Storck frères et C lc , d'Hengelo (Pav's-Bas), qui était construite pour fonctionner avec delà vapeur surchauffée, le receiver était muni de tubes en U, dans lesquels on faisait circuler une partie de la vapeur destinée au cylindre à haute pression. En marche normale, la vapeur d'admission est portée par le surchauffeur à une température de 400°, et la proportion de cette vapeur qui passe dans les tubes du receiver, est réglée par une valve spéciale soumise à l'action du régulateur à force centrifuge. Lorsque l'introduction dans lo cylindre HP doit être faible, il n'y a pas lieu de craindre un échauffeinent excessif de ce cylindre, et la quantité de vapeur employée au réchauffage du receiver est relativement faible. Quand, au contraire, sous l'action du régulateur, l'admission au cylindre HP est élevée, il importe que la température de la vapeur à l'entrée ne dépasse pas 350°, et la quantité qui passe au receiver est plus importante. Dans les machines qui utilisent la vapeur surchauffée, la présence des enveloppes de vapeur n'est pas nécessaire, du moins pour le cylindre à, haute pression. On peut cependant les conserver sur tous les cylindres, en I vue du réchauffage qui doit précéder la mise en marche, et certains appareils présentent même, au point de vue de leur utilisation, des dispositions spéciales très intéres-