Annales des Mines (1899, série 9, volume 16) [Image 292]

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DATE

NATURE

CIRCONSTANCES

de

CONSÉQUENCES de

CAUSE PRÉSUMÉE

,forme et destination de l'appareil

l'accident

l'accident

l'accident

NATURE

et situation de l'établissement de où l'appareil l'accident était placé

Détails divers

de

avec interposition d'un détendeur ramenant la pression à'2 kilogrammes.

Il y avait une soupape et un manomètre.

Le fond supérieur était en tôle de

cuivre de 4m.,6, dont l'épaisseur, sur le bord embouti, se réduisait à 3m.,5 ou 4 millimètres.

mortelle- Surchauffe consécutive à un 12 févr. Fabrique de pa- Chaudière horizontale, semi-tubulaire, La tôle de la première virole du corps Chauffeur manque d'eau. ment brûlé.

piers, à Beaujeu (Rhône)

à foyer extérieur, composée de deux corps superposés (PI. XVII, fig. 6 et 7) : un corps supérieur non tubulaire,

et un corps inférieur tubulaire de 1",50 de diamètre et 30,90 de longueur, placé directement au-dessus du feu. Surface de chauffe, 120 mètres carrés ; capacité, 15 mètres cubes; timbre, 6 kilogrammes.

inférieur s'ouvrit au coup de feu du

côté gauche suivant une génératrice, Dég,àts matériels peu sur toute la longueur de la virole, importants. et se déroula partiellement, d'une

part, en se déchirant le long de la

rivure circulaire de jonction avec la plaque tubulaire, d'autre part, en

brisant 13 rivets le long de la rivure circulaire de jonction avec la deuxième virole. Cette rivure, en-deçà

et au-delà des rivets brisés, présentait une forte dilatation (1/2 à 1 1/2 millimètre). Une dilatation un peu moindre existait au joint de la deuxième et de la troisième virole, qui était légèrement entrebâillé. Enfin la tôle de coup de feu de la deuxième

virole présentait une amorce de dé-

chirure ; elle était soufflée et fendillée sur une longueur de 011,40.

La tôle, qui ne portait pas d'incrustations, présentait les caractères du

métal surchauffé sur toute la lon-

gueur du corps cylindrique ; les deux

premières viroles montraient la co-

ro,er

iuoun,,g,,

diro,.1.0 eeaude, flamme I ned réé earréé ; ,,21i5 ; timbre., 5 kilogrammes. Le corps cylindrique avait

eapacité,

t

00,785 de diamètre. Date d'origine

de la chaudière non connue avec précision.

virree uUterieere e,, cep. dxiq s.2st d,,,I I, à/pré,: s'etrc ouverte le long d'une génératrice voisine de la génératrice intérieure, près de la rivure longitudinale reliant

o rrêei rmubheeemeel a1 u drique était aminci il l'noces, 1,,

blessures.

dans sa partie basse, par

des corrosions intérieures

profondes.

entre elles les deux plus anciennes tôles sur les quatre qui constituaien la virole : les deux autres tôles (supérieures) semblaient avoir été po-

sées après réparation (Pl. XVII, fig. 8 et 9). L'épaisseur était en générai de moins de 6 millimètres ; elle était ré-

duite à 4 millimètres en bien des

,points par des corrosions circulaires ; elle n'atteignait que moins de l millimètre en divers points de la déchirure et de la ligne de rivure. Essayée à la Inaction, la tôle a donné 22 ou 23 ki-

logrammes par millimètre carré de résistance à la rupture et 2 ou 3 p. 100 d'allongement. 26 févr. Bateau à vapeur, Chaudière multitubulaire Niclausse, en pleine mer. (Voir les accidents des 4 mars et Rupture et déboi tentent d'un tube. 4 septembre 1898.)

Un ouvrier griève- Causes analogues à celles de ment brûlé.

l'accident du 4 mars. (Voir

ci-après.) 4 mars. I Bateau à vapeur, Chaudière multitubulaire Niclausse. Déboitement d'un tube vaporisateur à au Croisic( Loire, Mécanicien mortelleLa rupture de lanterneau qui (Voir aussi les accidents des 26 fé- la partie inférieure du faisceau, à la ment brûlé. Inférieure). vrier et 4 septembre.) occasionné l'accident doit suite de la rupture du lanterneau. Il (Les conséquences aêtre attribuée principalemen t a été constaté dans l'enquête que

presque tous les lanterneaux des tubes de la rangée inférieure et l'un au moins de la deuxième rangée

étaient cassés antérieurement à l'accident. Tandis que la plaque arrière des éléments formait un ensemble qui avait conservé sa fixité, il a été

reconnu qu'à l'avant la ligne infé-

rieure des tubes n'était plus horizontale, et les éléments avaient glissé

sur bâbord. Il y avait des traces de dépôt gras dans les tubes. Le tube débotté a été projeté à l'intérieur du fourneau, et ce dernier a été envahi par un flux d'eau et de vapeur.

de

l'accident au-

raient pu être évitées, si les dispositions de la

façade avaien t.pro-

tégé le personnel de la

chaufferie contre les conséquences d'une rup-

ture de tube vaporisateur.)

aux efforts de flexion auxquels cette pièce s'est trouvée soumise, efforts que le mode de construction et d'installation de la chaudière n'excluait pas suffisamment et auxquels le mauvais état

de la murette d'avants dû contribuer.

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