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LE NIVELLEMENT GÉNÉRAL DE LA FRANCE
à tambour divisé, agissant sur une vis micrométrique t, permet de faire glisser l'ensemble des deux règles métalliques le long de la règle en sapin. Pour effectuer l'étalonnage, on couche la mire à plat
LE NIVELLEMENT GÉNÉRAL DE LA eRANcE 25'7 Spécimen d'abaque donnant les corrections nécessitées par les erreurs de division et par les changements de longueui' d'une paire de mires à compensation. r-r
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sur un banc (fig. 23) disposé à .cet effet ; on pose sur la face divisée
l'étalon, en ayant soin d'amener
160
e'rts
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co1,4\41 az
le zéro en regard du talon T de la mire _.(fig. 24). Puis, ayant réuni
la mire et l'étalon par deux colliers à coins 'e", on agit sur le tam-
bour e pour amener successivement les divisions de l'étalon en regard des divisions correspondantes de la mire. La coïncidence s'observe au moyen d'un microscope coudé m (fig. 24 et 25), .qui
permet à l'opérateur de se tenir Fin. 25.. Échelle de 1/3. R, étalon M, mire ; P, microscope.
derrière l'étalon, sans l'influencer par le rayonnement de son corps et sans être gêné par l'ombre pottée de celui-ci (*).
On lit sur l'échelle (fig. 22, II) et sur le tambour e l'erreur relative de chaque division. L'erreur absolue s'obtient en ajoutant l'erreur propre de l'étalon. En cours de nivellement, il s'y greffe une nouvelle erreur tenant
au changement de longueur de la miré, accusé par le dispositif de compensation.
D. Abaques de correction des erreurs dè division des mires. Après chaque étalonnage des deux mires appelées
à servir ensemble sur le terrain, on établit un abaque dont la
fig.
26 montre un spécimen, au moyen duquel.
(*) Les appareils d'étalonnage ci-dessus décrits sont dus au colonel Goulier et ont été exécutés d'après ses dessins.
2.G.
Échelle de 1/2.
Manière de se servir de l'abaque.
Les échelles mobiles OT et
représentent les erreurs
de division répondant à la plus grande dilatation possible de chacune des deux mires 1 et 2 emPloyées ensemble. Les deux secteurs gradués servent à donner becs échelles une inclinaison déterminée par les variations métriques de longueur (indices de compensation) des mires correspondantes.
Pour obtenir la correction e afférente à une différence donnée de niveau, on place sur l'abaque
indicateto transparent (figuré ci-dessus en traits tiretés) divisé en bandes horizontales cotées un amène l'axe de la bande zéro à toucher tangentiellement, sur la plus petite des deux échelles, l'are qui répond à la lecture faite sur la mire n. 1. Dans cette position, le sommet de l'arc qui, unr l'autre échelle, répond à la lecture de la mire n. 2, tombe dans une bande de l'indicateur dont la cote exprime, en dixièmes de millimètre, la correction e cherchée.