Annales des Mines (1898, série 9, volume 14) [Image 190]

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368 THÉORIE MATHÉMATIQUE DE LA MACHINE A VAPEUR

disque en bois sur lequel sont disposés des secteurs en cuivre qu'on peut relier à volonté au circuit. Avec une de seconde, il est posdurée de contact de seulement siblede lire le -galvanomètre à près de

de degré.

D'après des expériences préalables destinées à déterminer les coefficients de la formule donnant la force électroinotrice, E, du couple en fonction de la température (t° centigrades) de la jonction chaude, l'autre jonction étant à 100°, on-avait E = 1692

THÉORIE MATHÉMATIQUE DE LA MACHINE A VAPEUR 369

Admission et compression

1

5

Vapeur saturée, sans condensation,

sans chemises de vapeur.

NUMÉROS

NOMBRE

de des

essais

1

2 3

tours pur minute

100

46 '73,4

43,9

TEMPÉRATURE DE LA VAPEUR D'APRES LE DIAGRAMME

TEMI'ÉRATURE

TEMPÉRATURE

moyenne

-

de

de

EXC

de la température de

la paroi

sur celle de

maxima

minima

la vapeur

la paroi

160. 158 165 165

102. 102

116. 115°,5 117

145°,4

139 ,2

290,4 23 ,7

117

150 ,7

33 ,7

102 102

148,7

la vapeur

31,7

17,86t ± 0,03960, en mierovolts.

dans simplelaquelle le circuit thermo-électrique se compose

On employa aussi une méthode différentielle

ment d'une petite portion de fonte du cylindre et de deux fils de fer en contact à différentes profondeurs, avec le métal, en des points qui sont à peu près à la même tem-

pérature moyenne. On observait ainsi de faibles différences de température, ce à quoi est très apte la méthode thermo-électrique. Relativement à la température des parois, dont l'épais-

seur était de 25 millimètres, il fut constaté que, à la vitesse de 42 tours par minute, la températurecesse de varier d'une façon sensible à la .profondeur de 10 a 12 millimètres à partir de la surface intérieure. A une profondeur de 1 millimètre et pour des vitesses comprises

entre 43 et 100 tours, la variation de température cons-

tatée oscille entre 2° et 6°, suivant les cas, d'oit les auteurs concluent que les variations de température sur la surface intérieure des cylindres doivent être relativement faibles. Je reviendrai plus loin sur ce point et sur

la théorie que les auteurs en ont déduite. Quant à la température fixe de la paroi, elle est donnée pour quelques-uns des essais dans le tableau suivant

On déduit de ces résultats les mêmes conclusions que de ceux obtenus par Donkin. La température moyenne de la paroi est notablement plus élevée que la température .moyenne de la vapeur. Par conséquent, en se reportant à la démonstration du § IV, il apparaît comme nettement démontré que le pouvoir absorbant des parois ne peut être ni nul, ni constant, ni infini. Remarquons, en outre, que la température moyenne à

la surface de la paroi doit être égale à la température moyenne en un point quelconque en profondeur et, par suite égale à la température fixe. Cette proposition n'a plus rien à voir avec le pouvoir. absorbant, et il est facile d'en reconnaître l'exactitude. En effet, admettant qu'on connaisse le cycle des températures T à la surface, la propagation de la chaleur dans. la paroi s'en déduit par l'équation (9) du § III, où il suffit de remplacer 0 par T, et par suite, le raisonnement fait au § IV démontre la proposition ci-dessus.

Ceci nous amène à remarquer que, dans les cycles de température de parois donnés par MM. Callendar et Nicol-

son dans leur mémoire, la température moyenne de ces cycles semble différer en plusieurs cas notablement de la