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ÉTUDE SUR CERTAINS ACIERS SPÉCIAUX
-ÉTUDE SUR CERTAINS ACIERS SPÉCIAUX
.certaine amélioration du métal; mais on était loin d'avoir 'atteint la ,limite élastique prévue, et le métal était été déterencore très fragile. Quant à la texture, elle a minée par rupture après incision sous le marteau-pilon
la barre ronde aussi bien que la plaque ont cassé sans .plier, et la cassure présentait un grain très fin avec ,arrachement. Nous avons cru devoir d'abord attribuer co insuccès; à la grande épaisseur des pièces traitées, et nous avons répété à plusieurs reprises les opérations de
trempe et. de recuit 'sur une tôle de 20 millimètres d'épaisseur provenant du laminage d'un fragment de la
plaque de 40 millimètres. Il ne nous a pas été possible l'usine d'obtenir la texture fibreuse annoncée par .d Imphy, et le. Métal a conservé le caractère de fragilité révélé par les premiers essais. Résultats d'une seconde série d'opérations de trempe et de Nous. avons signalé à l'usine d'Imphy les 'recuit. résultats insuffisants donnés par nos essais. A la suite de cette ;communication et sur 'la demande .de l'usine, nous lui avons enVoyé un morceau d'une tôle un fragment .d'une barre ronde de
20 Millimètres, et
(30 millimètres pour les faire traiter, eh notre présence, par des ouvriers de l'atelier des ressorts. Les pièces, chauffées au rouge cerise sur la sole d'un
four à réverbère au tirage naturel, ont été trempées
ortir .de l'eau dans l'eau froide ;' on avait soin' de les sortir' avant complet refroidissement pour éviter les tapures. Le recuit a été fait avec des soins tout particuliers.
Aussitôt trempée," la pièce était introduite 'dans le tisard
du lotir sans contact avec le charbon ; au cours du réchauffage, l'ouvrier, qui tenait la pièce avec une
tenaille, la sortait fréquemment .pour la frotter avec morceau de bois de sapin, puis il la retournait avani
de la remettre au feu,' afin de bien égaliser la
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rature. Dès que le frottement du bois sur la pièce produisait des étincelles, on arrêtait le Chauffage et on Ce sont ces précautions laissait refroidir librement à spéciales que d'Imphy avait omis de nous indiquer.
Le fragment de tôle, traité comme il vient d'être dit, a été soumis au choc d'un mouton; il a été plié d'une maiiière notable avant de se rompre, et la texture présentait des fibres longues et soyeuses. Le morceau de barre de 60 millimètres, au 'contraire, a cassé presque sans plier, et la section de rupture présentait une texture à grains avec arrachement sans fibres. Il semblait résulter de cette expérience que la trempe et le recuit ne produisent les effets attendus que Sin' deS pièces de faible section. Cependant, dans le but d'être - nottS bien fixé sûr les propriétés de l'acier au avons cru devoir entreprendre, à Guérigny, une nouvelle série d'expériences. Nous avons traité successivement.: 1° Deux morceaux de tôle de 10 millimètres, provenant,
d'un angle dédoublé de la tôle de 20 millimètres, dont un morceau avait été envoyé à Imphy 2° Deux tôles de 15 millimètres obtenues par le laminage
d'un fragment de la plaque de 40 millimètres déjà. essayée
3° Deux barres rondes de 40 millimètres de diamètre.. Les deux morceaux de tôle de 10 millimètres ont été) chauffés pour le recuit dans un tisard de four ; les' autres pièces ont été réchauffées très lentement sur deux' chevalets placés sous la grille du four qui avait servi à' la trempe.
Les essais de traction pratiqués sur ces divers échantillons ont donné les résultats ci-après.