Annales des Mines (1898, série 9, volume 13) [Image 319]

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NOTICE SUR LE SÉLECTEUR PAUL DAVID

Il n'en est plus de même lorsqu'on traite des mattes dont la composition varie d'un jour à l'autre, 'circonstance fréquente dans une usine qui traite des minerais de provenances diverses. Il est indispensable alors de faire varier le poids du bottom. La durée de sa formation, le temps nécessaire à son écoulement dans la poche b varient comme son poids. L'incertitude devient très grande : on risque de laisser du bottom dans la cornue A ou de couler de la matte dans la poche b.

NOTICE SUR LE SÉLECTEUR PAUL DAVID

de la cornue A. La communication des deux vaisseaux est

l'oripermanente, et, dès lors, l'orifice g devient

fice h' de coulée du bottom est seul conservé. Lorsque, au cours d'une *opération, on juge la formation du bottom

achevée, on renverse. l'appareil dans la position de- la 4, Pl. XI. On perce au ringard l'orifice Ii', on coule fig .

no. 5. FIG. 4.

Coulée du bottom.

Coulée du cuivre pur.

le bottom en dehors du sélecteur et on bouche le trou do coulée dès que la matte apparaît (fig 4. du texte). On .

M. P. David a surmonté ces difficultés par une disposition ingénieuse que représente lafig . 4, Pl. XI, on. l'onvoit l'appareil dans la position de coulée du bottom. Le canal/ est supprimé, ou plutôt il est considérablement agrandi, en sorte que la poche h' ne forme plus qu'un *renflement

redresse l'appareil et la matte venue en b', qui a pu y conserver sa fluidité puisque la température du renflement b' est aussi élevée que celle de la cornue A, redescend dans cette cornue ois s'achève sa désulfuration. Si le poids de bottom, ainsi obtenu, est jugé insuffisant, on