Annales des Mines (1897, série 9, volume 12) [Image 243]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

478

ÉTUDE SUR LES ENCLENCHEMENTS ENTRE LEVIERS

et 'Saint-Germain, tandis que les directions de Versailles

et de Saint-Cloud ne peuvent être mises en relation qu'en renversant l'aiguille 2 ou l'aiguille 3, suivant le sens du mouvement. L'aiguille 3, normalement disposée pour la direction de

ÉTUDE SUR LES ENCLENCHEMENTS ENTRE LEVIERS

479

2° au point E entre un train venant de Saint-Germain et un autre venant de Versailles et se dirigeant sur Saint-Cloud; on éviterait cette éventualité de collision en enclenchant les signaux 4 et 1 de façon qu'ils ne puissent être placés simultanément à voie libre, mais alors on ne pourrait plus

Saint-Germain, est à contrepoids fixe et n'est enclenchée avec aucun appareil ; les trains venant de Saint-Cloud la prennent en talon et doivent la manoeuvrer eux-mêmes. La pratique a montré que cela n'a pas d'inconvénient, si ces trains n'abordent l'aiguille qu'à une vitesse ,:réduite, ce qui a lieu en raison de l'obligation imposée à tout mécanicien venant de Saint-Cloud de marquer l'arrêt de sécurité devant le signal 6. L'aiguille 2, au contraire, prise en pointe par des trains en marche normale, doit être préalablement disposée pour la direction que doit suivre un train venant de Versailles. L'approche de la bifurcation peut être défendue dans les trois directions de Versailles, Saint-Germain et SaintCloud par les trois signaux carrés d'arrêt absolu 1, 4 et 6, les deux premiers étant normalement à voie libre, parce que la direction de Versailles-Saint-Germain et vice versa est normalement ouverte, le signal 6, au contraire, étant normalement fermé, comme la direction de Saint-Cloud l'est elle-même. Les signaux carrés 1, 4 et 6 sont précédés respective-

laisser 'passer en même temps, à la bifurcation, un train de Versailles à Saint-Germain et un train de Saint-Germain à Versailles ; on obtiendra le même résultat, avec une garantie matérielle au lieu d'une garantie morale, en enclenchant le signal 4 avec l'aiguille 2, de telle sorte que cette aiguille- soit toujours dans sa position normale,

ment de disques ronds 1", 4a, 6" normalement à voie libre et

pour la direction de Saint-Cloud. Pour ce motif, la Com-

tant que le signal 4 est ouvert, car alors tout train venant de Versailles sera forcément dirigé sur Saint-Germain et ne viendra pas en E.

Dès lors, le signal carré 1. n'est plus nécessaire, et l'éventualité la plus fâcheuse qui puisse se produire c'est qu'un mécanicien venant de Versailles et voulant aller à Saint-Cloud s'engage sur la voie de Saint - Germain, alors

A A EP

i2 3 44

EP

G

la\ R R

que le signal indicateur

2

B.

de l'aiguille 2 lui fait

3 4a.

d

D

_d

4

D

RR

D

connaître que cette aiguille n'est pas faite

1I'

4

R 4

RD

munis d'un damier vert et blanc annonçant l'approche de la bifurcation. Il ne pourrait se produire de collision entre des trains Venant de Versailles, Saint-Germain et Saint-Cloud qu'en deux points que nous appellerons points critiques, savoir: 1° sur l'aiguille 3, entre un train venant de Saint-Germain et un train venant de Saint-Cloud ; pour rendre impossible cette collision, il suffit d'enclencher les Signaux 4 et 6 de

pagnie de l'Ouest n'étaL. Courtier 64.. blit pas le signal 1 dont nous avons momentanément supposé l'existence. Par suite, les enclenchements de la bifurcation de l'Étang-la-Ville se résument dans le tableau de la . 64, on ne figure plus le signal carré I.

telle sorte qu'ils ne puissent être simultanéMent à voie libre;

Notre tableau indique que les signaux carrés 4 et 6

6

-Z-

-R R li_