Annales des Mines (1897, série 9, volume 12) [Image 177]

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346 THÉORIE MATHÉMATIQUE DE LA MACHINE A VAPEUR

variations de l'étendue des surfaces, en concluait que, en quand la de seconde, durée approximative de l'admission métallique vitesse est de 400 tours par minute, la surface n'a paS lé temps d'absorber la chaleur. et qu'alors la présence dans le cylindre dune quantité comparativement

constante d'eau est le facteur principal des pertes -de chaleur.

Le peu d'influence des variations de. l'étendue des surfaces n'est pas pour surprendre, Comme on le voit Q, (Q, est. la chasur les -tableaux VIII et IX, le terme h

leur absorbée-par la surface cylindrique) est-très petit et environ le dixième de comparativement à h.

pourrait être négligé sans grande erreur. Cela tient 17,CD 0'12,085115, valeur faible .par rapport à ce que

2-

02,2733, et à ce que l'action condensante de la àS à peu surface cylindrique, qui n'est déceuverte que 'peu par le piston, est moindre que celle de la surface-couvercle. La théorie nous montre donc que, dans .la machine de M. Willans, la surface-condensante peut être Considérée comme réduite à la surface couvercle, toujours constante, et que, par suite, la variation de l'étendue des surfaces n'a qti'une influence négligeable suries pertes de chaleur. Maintenant est-il admissible que .la surface métallique tu:sse absorber les quantités de chaleur trouvées en un temps aussi court que

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secende? N'est-il-pas néces-

saire pool',cela que l p:m voir absorbant, h, 'ait une valeur

exceSsive ? Il n'en est rien, conrim on le voit sur les tableaux VIII et IX, -et il est nvàfne assez curieux_ d(, reinarquer que; dans un certain -hombre des essais dy

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ACTION DES PAROIS

M. Willans, le coefficient h est notablement -plus petit que dans l'expérience de Hirn, effectuée sur une machine des plus lentes. L'action exclusive des parois métalliques suffit donc parfaitement à expliquer les pertes de chaleur trouvées par M. Willans. XVIII.

M. Dwelshauvers-Déry a fait récemment une

série d'expériences très intéressantes sur la machine du laboratoire de l'École de Liège (Revue universelle de Liège, novembre 1896). Nous ne retiendrons pour le moment, que

les deux essais effectués avec de la vapeur saturée; sans vapeur dans les enveloppes. D

Les dimensions de la machine sont les suivantes : 0'1,60. D'après cela, la surface en C 0111,30 ;

contact avec la vapeur au début de la course serait de 27.

D2

4

=-- 0'2,1414, si elle était réduite au fond du cylindre

et à la surface du piston. La surface influencée par la D2 et on vapeur est toujours un peu plus grande que 27 peut admettre qu'on a: S

(1

10

2/7 -D2=0'12,15554.

4

On a d'ailleurs CD =--. 0'12,28274. L'admission et la coin2

pression sont de

10

de la course. Le tableau suivant

résume les données des expériences et les résultats du calcul de h.