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56 SATURATION HYGROMÉTRIQUE DE L'ÉCORCE DU GLOBE
fois, au bout de trois jours, tendait plutôt à diminuer qu'à augmenter, par l'effet de la dissolution d'une petite quantité de sulfate de chaux dans l'eau.
Les résultats des expériences sont réunis dans le
tableau suivant N.
POIDS DES ÉCHANTILLONS ,_____.............._______
D'ORDRE
des
dans
échan-
la
tillons
carrière
après dessie. cation
...-----
A PRES IDMEDSION DANS L'EAU PENDANT
3 jours
8 jours
grammes grammes grammes grammes
EAU
DENSITÉ
entre
de
LES POIDS
de
en carrière
carrière p. 100 parties
et après
de gypse
dessiccation
sec
DIEFÉRENCE
II011StatéS
LA nocuE saturée d'eau
15,2
2.0
12
3,4
2,25
447
29,5
7,0
2,23
395
16
4,2
2,20.
322,5
280
323
322
42,5
2
370
358
371
371
3
440,5
420
448
4
393
377
395
rées d'eau, elles sont néanmoins humides. Car la terre l'est elle-même à une faible profondeur au-dessous du sol, comme le savent bien les agriculteurs. La dessiccation, sous l'influence des rayons solaires et de l'évaporation, est purement superficielle. Si l'on creuse un puits dans n'importe quel terrain, on rencontre une humidité d'autant plus grande qu'on descend
davantage. La profondeur à laquelle la saturation d'eau est complète varie suivant (Efférentes circonstances, notam-
ment suivant le degré de perméabilité des assises dont le terrain se compose.
Nous nons en référons, sur ce point, aux recherches
grammes
1
SATURATION HYGROMÉTRIQUE DE L'ÉCORCE DU GLOBE 57
La comparaison du poids des échantillons 1° dans la carrière, 2° après qu'on les avait saturés d'eau au labora-
toire, indique des différences insignifiantes, variant de. 1 /2 à 2 grammes, en plus ou en moins. D'oit il ressort que les bancs de gypse de Bagneux et de Châtillon. sont saturés naturellement, avant leur extraction. La proportion d'eau Varie d'ailleurs beaucoup suivant les couches.
État hygrométrique des roches exploitées à ciel ouvert.
Nous n'avons pas pratiqué de recherches analogues sur les roches exploitées à ciel ouvert; et le motif en est facile à comprendre. .Les échantillons qu'on se procurerait seraient dans un certain état de dessiccation, à cause du contact prolongé du front de masse avec l'air- ambiant. Mais, si les roches dont nous parlons ne sont pas satu-
de Delesse, précédemment rapportées. Les expériences précédentes tendent à. Eau de mine. montrer qu'à 15 ou 20 mètres de la surface on rencontre
des bancs saturés d'eau, et que tel est, en général, l'état hygrométrique 'des matériaux que l'on exploite dans les carrières souterraines. Il doit en être naturellement de même pour les produits des mines.
A cet égard nous ne pouvons présenter que les résultats suivants. M. Coste, ingénieur des Mines à SaintÉtienne et M. Porta., contrôleur sous ses ordres, ont bien voulu nous adresser, sur notre demande, deux échantillons de houille n° 1 et n° 2 et deux échantillons du nerf lors. de l'abatage, dans deux adjacent qu'ils ont prélevés chantiers des houillères de Beaubrun (puits Montmartre n° 1,
3° et 6° couches!, aux profondeurs de 80 et de
175 mètres. Faute de pouvoir descendre dans la mine une balance assez sensible, sans risquer de l'endommager, les pesées ont en lieu au jour dans le laboratoire de lamine. Malgré cette dérogation au programme que nous avions tracé, les résultats, qui doivent être .considérés comme approximatifs, sont intéressants.