Annales des Mines (1896, série 9, volume 10) [Image 56]

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A TRANSMISSION PNEUMATIQUE

POMPES SANS PISTON

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tement sur le liquide pompé, qui est admis par le clapet A

pape N et ouvre la soupape M, et, en descendant, ferme

et émis par le clapet E.

la soupape M et ouvre la soupape N. C'est le flotteur seul qui ouvre les soupapes ; le courant d'air, au contraire tend à les maintenir fermées. Il en résulte que ces soupapes ne fonctionnent que lorsque le va-et-vient


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de la surface liquide de part et d'autre du niveau de flottaison présente une amplitude suffisante pour que les

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poussées et les tractions du flotteur sur les soupapes puissent surmonter la résistance de l'air comprimé. Si

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nous supposons l'appareil plongé dans l'eau (fig. 1), l'eau pénètre spontanément dans l'appareil, chassant l'air par la soupape N; le liquide monte au-dessus du niveau de flottai-

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son F du flotteur; la poussée ascendante qui en résulte soulève la soupape M, en même temps que la soupape N se ferme. Alors l'air comprimé pénètre dans l'appareil et refoule l'eau; le liquide descendant au-dessous du niveau de flottaison F, le flotteur tire la soupape N et laisse tomber la soupape M; l'air s'échappe, et l'eau pénètre de inouveau dans l'appareil, oit se reproduisent les phases

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déjà décrites.

L'emploi d'un réchauffeur de l'air comprimé augmentera considérablement le rendement (*). Ce réchauffeur R, fig. 2, pourra être installé à un point quelconque de la conduite d'air comprimé. Dans les puits profonds, on divisera la hauteur en éche-

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lons, fig. 2, s'alimentant les uns les autres. Il faut prévoir que le débit d'un -appareil ne sera pas strictement égal à celui de l'appareil voisin, d'où il résulte que la solidarité absolue des appareils aurait pour effet de suspendre la marche de l'un, au moment oit l'autre passerait de l'admission à l'émission, ou inversement. On donnera à la marche des appareils toute l'élasticité nécessaire en prolongeant la conduite de refoulement de chaque.

La distribution d'air se fait par des soupapes M, N, actionnées par un flotteur F, qui, en montant, ferme la sou-

(*) Voir Ann. des Mines, 9° série, t. V, p. 495.