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NOTE SUR LA GRANDE COUCHE DE VILLARS
qu'une faible amplitude (80 à 100 mètres ; Gruner, p. 215). Son importance commence à augmenter après sa jonction
avec. la faille de Mars, et elle atteint 220 mètres en face du grand puits duCros (Gruner, p. 212-2'15).
Lorsque la faille de Méons rencontre la faille de la République, les deux rejets se superposent, et la faille de la République, après sa jonction avec la faille de Méons, Mesure 470 mètres (Gruner, p. 220-221). Plus à l'Ouest, la faille du Soleil Vient buter à son tour à la faille de la République. La faille du Soleil, qui correspond à un rejet total de 300 mètres en face du Puits du Treuil, se bifurque seulement avant d'atteindre la faille r de la République. Un -premier gradin,. faille du Marais,
donne tout d'abord un rejet de 200 mètres, mais perd rapidement de l'importance et ne correspond plus qu'a un rejet de quelques mètres aux abords du Puits de la Manufacture ; l'autre gradin, qui mesure encore une centaine de mètres, se réunit à la faille de la République à peu de distance du Puits du Marais, et porte l'importance de cette faille de 470 mètres- à plus de 600 mètres, puisqu'au Nord
du Puits du Marais la 15e descend au mur de la faille, jusqu'aux environs de la cote 480, tandis que la 8e se retrouve au toit de cette faille à la cote 335. Mais l'importance de ce rejet diminue rapidement, et cela malgré l'effet de la faille Théodore qui relève très sensiblement la 15e du Puits des Chaux au .mur de la-faille
de la République. La. 8° se redresse, en effet, de plus en 'plus, à mesure que l'on s'avance vers l'Ouest ; on la retrouve
le long de la limite des concessions du Cros et du Treuil, à 200 mètres du Furens, à la. cote 425, à peu près en face -de la 15° du Puits Neuf des Chaux, qui descend ici jusqu'à la cote 41:0435. L'importance du rejet ne correspond donc plus qu'à l'intervalle qui sépare la 8e de la 15°, soit 'à 520 mètres, si l'on admet que la 13e est ici à 330 mètres
au mur de la 8c, comme aux Puits Saint-Louis et dé la
ET LA FAILLE DE LA RÉPUBLIQUE
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Pompe, et que la 15e est à 190 mètres au mur de la 13°. L'importance de ce rejet serait, d'ailleurs encore plus faible si, comme cela a lieu à la Chana, la 13° n'est qu'à 310 mètres de la 8', et la 15°, à 175 mètres de la 13° (total : 485 mètres).
Si l'on se reporte, d'ailleurs, d'une part, à l'allure de la 15° et de la 88 dans la concession de la Ohana, puis à la ligne suivant laquelle la 8e est coupée par la faille de la République, on voit aisément que la 80 doit chevaucher dans cette concession sur la 15°. Par suite,, au fur et à mesure que l'on s'avance vers l'ouest, l'importance du rejet doit diminuer encore. En face .du Puits Vieux de' la Chana, sur la ligne .qui joint les Puits Saint-André et de la Ohana, la 13e se trouve à la cote 200, alors que la 15° est au mur de la faille aux environs de la cote 425. Le rejet de la faille n'est plus ici que de 225 -F-190, soit de 415 à 420 mètres, en admettant encore que la 15° soit à 190 mètres au mur de la 13e, tandis que, .dans les travaux du Puits Beaunier, cet intervalle parait être moins considérable.
Après sa rencontre avec la faille du Furens, l'impor-
tance de la faille de la République doit augmenter de nouveau de 150 mètres. Elle doit, d'ailleurs, diminuer ensuite, par suite de la différence d'inclinaison que présentent les
terrains au toit et au mur de cette faille. L'importance de la faille de la République est donc. loin de croître régulièrement en allant de l'Est à l'Ouest. C'est dans la concession du Treuil, c'est-à-dire à peu près au centre du bassin de Saint-Étienne, au point on la faille du Soleil vient buter contre elle, qu'elle présente son amplitude maxima. Elle diminue, au contraire, rapidement
à droite et à gauche de ce point.
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