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CONCLUSIONS DE LA PREMIERE SECTION
DE LA COMMISSION DES MÉTHODES D'ESSAI
Machines à essayer par compression.
Machines à essayer par torsion.
1° Les machines à essayer les métaux par compression doivent être assujetties aux mêmes règles générales que les machines à essayer par
1° Les machines à essayer les métaux par torsion sont assujetties aux mêmes règles, générales de construction que les machines à essayer par' traction.
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traction. D'ailleurs, les machines à essayer par traction peuvent souvent être employées aux essais par compression en les complétant par un appareil spécial de réversion des efforts. 2° Les machines à essayer par compression doivent satisfaire aux conditions spéciales suivantes : On devra prendre des dispositions pour que l'opérateur puisse, à volonté, faire coïncider l'axe neutre des objets soumis à la compression avec la direction de la résultante des efforts de compression exercés par la machine ;
Pour que cette coïncidence puisse être maintenue pendant la compression, il peut être utile que l'un des plateaux entre lesquels il s'exerce, puisse s'orienter de lui-même; Afin qu'elles ne s'écrasent pas sous les efforts exercés, les surfaces d'appui devront être plus dures que les objets soumis à l'expérience. Machines à essayer par flexion, pliage, cintrage et courbage.
1° Les machines à essayer les métaux par flexion, pliage, cintrage et
courbage, doivent être assujetties aux mêmes règles générales
de
construction que les machines à essayer par traction. D'ailleurs, les machines à essayer par traction peuvent souvent être employées aux essais par flexion, en les complétant par un appareil convenablement disposé. Ces machines doivent être combinées de façon à permettre d'exécuter les essais commodément et sans à-coup. 20 Il y a lieu de distinguer parmi les machines de cette espèce Les machines à essayer les matériaux de petit échantillon, (pii peuvent être classées en trois catégories a. Les appareils destinés à essayer les barreaux à flexion ;
ç. Les machines àplier proprement dites ; y. Les machines à cintrer ou à courber. Les appareils destinés à essayer le barreaux à la flexion doivent permettre d'évaluer l'effort de flexion développé; cette condition peut être utile pour les autres machines de l'espèce; Les machines à essayer les rails et autres grosses pièces. Ces machines doivent être robustes, agencées de façon à faciliter la manutention des objets relativement pesants auxquels elles s'appliquent.
11 est bon qu'elles soient munies d'un appareil enregistreur des flèches: Les machines à essayer les ressorts. Ces Machines doivent permettre de réaliser facilement et régulièrement l'essai par flexion et, ea
outre,- l'essai par oscillations répétées ou par balancement.
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2° Ces machines doivent être agencées de manière à ce que 'rake de la pièce essayée ne subisse aucune flexion. Il est utile, dans certains cas, qu'elles donnent le moyen de soumettre la pièce à un effort de torsion et à. un effort de traction simultanés. Appareils opérant par action brusque.
1^ Le choc peut être produit de manières très différentes ; jusqu'ici, le procédé le plus couramment employé est celui du mouton, qui est commode dans la plupart des cas. 2° Le guidage du mouton doit être absolument rigide, plan et vertical; il doit être disposé de telle sorte que le frottement, dans la chute, soit réduit au minimum. 3° Le mouton doit être de masse et de forme symétriques par rapport aù plan du guidage. 4° Le centre de gravité du mouton doit être placé le plus bas possible dans le plan du guidage et sur la verticale équidistante des deux guides. 5° La hauteur de la partie guidée du mouton doit être notablement, plus grande que l'intervalle entre les guides. 6° L'appareil à, déclic ne doit produire aucun mouvement latéral du mouton, lors de sa mise en jeu. 7° La chabotte doit constituer, soit par elle seule, soit avec un massif de maçonnerie solidaire, une masse incompressible considérable par rapport à celle du mouton (s'il est possible, 15 fois à 20 fois la masse du mouton); ce rapport doit être d'autant plus élevé que la hauteur de chute est plus considérable. CHAPITRE VI. EXAMEN bES GRANDEURS A MESURER.
1^ Dans un essai complet, il conviendra de relever les efforts et les déformations correspondant aux deux périodes caractéristiques qu'on retrouve dans tout essai opérant par action continue : déformations élastiques et déformations permanentes.
2° En ce qui concerne la période élastique, on distingue les trois.
limites suivantes La limite d'élasticité au-dessus de laquelle les déformations cessent d'être momentanées (point E) ;
La limite d'élasticité proportionnelle, ou limite des débeinations