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maux vivants, c'est-à-dire 0,50 p. 100 environ, tandis qu'elle est arrivée à 6 ou 7 p. 100 par suite des phéno-
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mènes de la fossilisation. Cette fixation du fluor a dù s'effectuer d'une manière progressive et très lente, comme je l'ai montré dans un
travail spécial sur la composition des os modernes et celle des os fossiles appartenant aux différents âges géologiques (*).
La présence du fluorure de calcium et celle du carbonate de chaux, qui établissent une liaison entre les ossements fossiles et les odontolites, sont des caractères qui distinguent, au contraire, avec la plus grande sûreté, les odontolites des turquoises véritables.
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L'ÉCHELLE MOBILE DANS LES MINES DE LA GRANDE-BRETAGNE (*) Par M. ARTHUR FONTAINE, Ingénieur au Corps des mines.
Le système de l'échelle mobile a été préconisé comme le meilleur et presque comme un infaillible moyen d'amener l'entente entre patrons et ouvriers au sujet du taux des salaires. Il a été, de 1875 à 1890, l'objet de nombreux et importants essais, en particulier dans l'industrie minière et sidérurgique de la GrandeBretagne. Cependant, il est aujourd'hui peu en faveur auprès des ouvriers de ce pays; ou, du moins, si beaucoup d'entre eux lui accordent encore une vertu propre et idéale,.bien peu sont satisfaits des conditions pratiques de son fonctionnement. Dans les mines notamment, nous ne le trouvons plus en vigueur que dans les bassins de Galles du Sud et de South-Stafforclshire East-Wor-cestershire; encore s'est-il fallu de peu qu'au début de 1895 l'échelle fat dénoncée dans le plus important des deux, au pays de Galles. Quelles ont été les causes de la naissance et de la disparition des échelles dans l'industrie des mines, quels sont leurs avantages et quels leurs inconvénients ?Un court historique suivi de l'analyse des dépositions faites, en 1892, devant la Royal Commission on Labour, et du résumé de divers documents officiels ultérieurs, permettra peut-être de s'en rendre compte. I.
APERÇU HISTORIQUE.
L'échelle mobile, on le sait, définit la variation du salaire de l'ouvrier en fonction de la variation du prix de vente d'un produit direct ou dérivé de l'exploitation : la tonne de charbon pour l'ouvrier des houillères, la tonne de fonte, de fer ou d'acier d'un type déterminé pour l'ouvrier des usines sidérurgiques et même des mines de fer. Soit a un prix de vente unitaire pour lequel des salaires b,, b2, b,, b, spéciaux à chaque genre de travaux, sont jugés suffisants ou acceptables par les parties qui construisent l'échelle; le (*) Annales des mines, Pr vol. de 1893.
(") D'après les Blue-books de la Royal Comnzission on Labour (1892) et divers comptes rendus officiels ultérieurs.