Annales des Mines (1895, série 9, volume 8) [Image 101]

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NOTE SUR LA CONSTITUTION DU MIDI

DU BASSIN HOUILLER DE VALENCIENNES.

l'inclinaison de 450 jusqu'au tourtia qui est à 180 mètres de profondeur, l'intersection a lieu à 1 .211 mètres du puits,

jusqu'à 500 mètres du puits .un certain nombre de passées de charbon, dont la teneur en matières volatiles oscille autour de 20 p. 100, puis, vers 600 mètres, quatre veines très voisines, sur la puissance desquelles il est difficile de se prononcer, attendu que la bowette a rencontré la der-

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soit environ 600 mètres au nord du tracé indiqué par la carte de M. Olry.

Nous appellerons ici l'attention sur la grande analogie des conditions dans lesquelles le calcaire a été recoupé par la bowette de la fosse de Dechy avec celles de la même rencontre au midi de la concession 'd'Azincourt pal. les fosses Saint-Édouard, Saint-Auguste et d'Étrungt(*). Le calcaire y a de même été reconnu en stratification concordante avec le terrain houiller, sans apparence de faille au contact, avec un pendage de 50 à 60° vers le sud. Nous insisterons plus loin sur l'argument qu'on peut en tirer contre l'hypothèse du prolongement du bassin au midi sous une nappe de terrains anciens. Bowette midi de l'étage de 510 de la fosse Désirée de la A la suite du sondage de Nenconcession de Douchy. ville, la Compagnie de Douchy a entrepris, à l'étage de 510 de la fosse Désirée, une recherche au midi, qui est

actuellement en cours d'exécution. Une galerie avait 125 jUsqu'il

déjà été poussée anciennement au niveau de 800 mètres du puits environ au Midi et n'avait guère rencontré que des passées de charbon. On a. pensé que

ce niveau était trop voisin du tourtia pour que cette dernière recherche pût être considérée comme concluante et on creuse actuellement, à la profondeur de. 510 mètres, une nouvelle bowette, avec l'intention de la pousser à grande distance. La fig. 4, Pl. III, donne la coupe longitudinale de cette

bowette, qui a actuellement dépassé 700 mètres de longueur; elle figure le raccordement hypothétique avec les terrains reconnus au niveau de 125 mètres, d'après les ingénieurs de la Compagnie de Douchy. On a recoupé (*) Olry, loc. cit., p. 352 et suiv.

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nière dans une partie en crochon et que les autres sont par conséquent très voisines aussi de crochons. Or, les veines présentent souvent soit un renflement, soit un amincissement aux abords d'accidents de cette nature. Quant à la teneur en matières volatiles, ces quatre. veines ont fourni à l'analyse respectivement 31,10- 23,10 19,35 - 17 p. 100 (une première analyse avait donné 15,22 p. 100 pour la dernière veine. Plusieurs essais ultérieurs

ont rectifié ce chiffre et fourni en moyenne celui de 17 p. 100).

Quoi qu'il en soit , les résultats de cette recherche paraissent jusqu'ici confirmer qu'à Douchy, comme à Azincourt et Aniche les charbons demi-gras et trois ,

quarts gras (17 à 22 p. 100 de matières volatiles) exploi-

tés vers le milieu du bassin, ne se retrouvent pas, sont à peine représentés, entre les charbons gras à coke exploités dans ces concessions et le calcaire qui limite au midi l'affleurement du bassin au tourtia.

Les dernières veines rencontrées dans la bowette de la fosse Désirée sont peut-être le prolongement des veines

du groupe de Marly et de la Citadelle, auquel M. Olry pense que se rattachent (*) les veines Laure, Auguste et Julienne d'Azincourt , lesquelles ne constituent vraisemblablement qu'une seule et même veine. Dans ce cas, on aurait peu de chances de trouver autre chose passées sans importance avant d'atteindre le calcaire.

Travaux divers fournissant des renseignements sur la (*) Loc. cit., p. 363.