Annales des Mines (1895, série 9, volume 8) [Image 39]

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SUR DES DÉGAGEMENTS DE GAZ INFLAMMABLES

SURVENUS DANS DES MINES MÉTALLIQUES.

local vers l'ouest (Durocher, note du 22 novembre 1853). Au 11' niveau du même puits, c'est-à-dire vers 100 mètres de profondeur, on a observé 5 mètres de diorite au mur du filon (communication de M. Ch. Eloy, ancien directeur de Pontpéan).

mais l'interprétation qu'elle donne des faits observés, en ce qui concerne le mode de terminaison de la bande dieritique du mur vers le sud est de nature à soulever quel-

3° Une coupe du 14' niveau, entre le puits des Députés et le puits de la République, relevée, en 1856, par Durocher, montre la zone métallifère et la glaise bleue intercalées entre deux masses de diorite ; celle du mur, imprégnée de galène, venait se terminer en pointe, un peu avant la traverse du puits de la République, contre une veine argileuse noirâtre à l'est de laquelle se trouvait la diorite du toit. 4° Les nombreuses traverses du puits de la République n'ont jamais rencontré de diorite au mur du filon. Au sud de ce puits, la diorite ne se rencontre au mur que dans une zone peu étendue, située au delà du puits de l'Orme et comprise en hauteur entre le 11' et le 24' niveau. Il faut ajouter que la zone principale d'intersection de la diorite avec le mur de la glaise bleue présente, dans la région comprise entre le puits des Députés et le puits du Chapelet, une lacune assez étendue, due à une intercalation du schiste. Les détails du phénomène sont mis en évidence par la coupe horizontale du 17° nord (Pl. I, 6); jusqu'au 4' coupement la diorite faisait absolument défaut au mur du filon et de la glaise bleue; elle apparut au 5' coupement et vint en contact avec la glaise

bleue au 6'. Du 7' au 10' coupement , la galerie de roulage fut tracée dans le schiste au mur de la glaise bleue, sans qu'on rencontrât la roche éruptive ; celle-ci revint en contact avec la glaise entre le 10' et le lie coupement, puis la quitta définitivement entre le 13' et le 14' un peu au nord du puits du Chapelet. Nous avons reproduit cette coupe intéressante, telle qu'elle a été dressée autrefois à la mine de Pontpéan,

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ques doutes. Il est probable qu'en réalité cette bande est coupée franchement par les quartz du mur au lieu de se terminer en pointe au milieu du schiste. La lacune dans la bande dioritique du mur, due à l'intercalation d'une zone schisteuse, se prolonge peut-être en hauteur jusqu'à la surface, mais les documents anciens ne fournissent aucune donnée à cet égard. En profondeur, on l'a reconnue au

20' niveau ; mais on ne l'a pas retrouvée au 24'. D'après les résultats donnés par les traçages récents, elle semble reparaître au-dessous du 32' et s'ouvrir largement au 37'. Des observations plus précises seraient nécessaires pour permettre de se faire une idée exacte de l'allure de la diorite en profondeur. Diorite du toit. - La bande de diorite, située au toit de la glaise bleue, se développe, au contraire, à peu près uniformément vers le sud, à partir de la région du puits Saint-joseph jusque vers l'extrémité méridionale des travaux.

L'intersection de la diorite du toit avec la glaise bleue est au moins aussi difficile à tracer que celle de la diorite 4ti. mur. Elle n'a guère été déterminée exactement qu'à ses extrémités nord et sud. La coupe horizontale du 17° niveau (Pl. I, fig. 6) montre un des points de cette intersection ; d'autres points ont été déterminés assez exactement au-dessus du 17', en revenant vers le sud et au-dessous de ce niveau jusqu'au 27'. Mais, à partir du puits du Chapelet jUsqu'au delà du puits de l'Orme, c'està-dire dans la région exploitée au XVII' siècle, on en est à peu près réduit à des conjectures ; le seul élément que

nous ayons pu utiliser pour un tracé approximatif est une série de coupes relevées autrefois par N. Boudehen,