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ET SUPERPHOSPHATES.
ÉTUDE SUR L'INDUSTRIE DES PHOSPHATES
végétaux que les scories à.16 p. 100 qui constituent le TENEUR
TENEUR EN 0h05
TENEUR EN Ph 01
de la charge
de la fonte
de la scorie
en Ph p. 100
en Ph02
0,109 0,218 0,327 0,436 0,545 0,554 0,763 0,872 0,981 1.090 1,190 1,308
0,25 0,50. 0,75 1,00 1,25 1,50 1,75 2,00 2,25 2,50 2,75 3,00
p. 100
Maximum Minimum Moyenne Maximum Minimum Moyenne 0,55 1,10
1,65. 2,20 2,75 3,30 3,85 4,40 4,95 5,50 6,05 6,60
0,20 0,41 0,62 0,83 1.03 1,24 1,45 1,66 1,86 2,07
2,8 2,49
0,37 0,75 1,13 1,51 1,89 2,27 2,65 3,03 3,40 3,78 4,16 4,58
3,70 -7,50 11,30 15,10 18,90 22,70 26,50 30.30 34,00 37,80 41,60 45,40
Voici diverses analyses de ces scories indiquant leur
-1,St
2,17
3,73 5,62
'5,74
7,51
9,41 11,30 13,19 15,08 16,93 18,83 20,71
22,60
type couramment adopté (*). Nous reviendrons d'ailleurs sur ce point en traitant la question de l'utilisation de ces matières.
-
8,46 11,30 14,15 17,00 19,84 22,69 25,46 28,31 31,15 31,00
composition
Acide phosphorique Chaux. Magnésie
Oxyde de manganèse Alumine
Protoxyde de fer
Il résulte de ce tableau que, pour obtenir en moyenne une teneur de 15 à 17 p. 100 d'acide phosphorique dans
Silice
Soude et potasse Soufre
la scorie, il faut avoir un lit de fusion contenant de 0,654 à 0,763 de phosphore. D'après M. Moreau (*), la fonte Thomas des usines de Witkowitz en Bohême, contenant 2,10 p. '100 de phosphore (équivalent à 4,80 de Ph 0') produit une scorie à 27,35 p. 100 d'acide phosphorique. On a donc dans ce
cas, comme rapport entre l'acide phosphorique de la scorie à celui de la fonte, le chiffre de :
27.35 4.80
5,70.
Dans les usines allemandes, ce rapport de concentration est plus élevé. Aux usines de Rothe Erde, à Aix-la-Chapelle, il est de
III
11
17 50 4 5 2 14
8 traCes 100
19,02 49,90 3,40 5,24 1,10 8,06 8,20
0,60 100,68
(1)
21,37 45,26 (2) 5,90 5,56 4,01 12,00
5,10 0,80
100,00
(2) Dont 11 p. 100 à l'état de chaux caustique. id. 01. (2) Dont 9,80 p. 100 Scorie de Meurthe-et-Moselle.
L
Scorie des aciéries allemandes. III. Scorie de l'usine de Pottstown (États-Unis). 11.
Ces scories sont donc essentiellement composées d'un mélange de phosphate basique de chaux avec du silicate de chaux et un excès assez notable de chaux caustique. Nous verrons plus loin que c'est d'un tétraphosphate qu'il s'agit. (*) Il y a plutôt lieu de croire que la cause de cette préférence pour les scories moyennement riches tient à, une question de
9,3.
volume minimum nécessaire de l'engrais à appliquer. 11 faut, en
Aux aciéries de Ruhrort, il est de 8,75. Il n'est d'ailleurs pas nécessaire d'obtenir des scories trop riches en acide phosphorique, tenant 22 ou 25 p. '100; elles ne jouissent pas comme engrais phosphaté d'une surprime équivalente à leur teneur, elles paraissent même, prétend-on, moins facilement assimilables par les
40 p. 100 d'acide phosphorique, qu'on produit actuellement avec facilité, mais qui ne peuvent s'appliquer qu'en les diluant dans un volume convenable de matière inerte, terre, sable, etc., pour
(*) Génie civil, août 1881.
effet, que la matière fertilisante soit répartie dans une masse suffisante pour permettre un épandage facile. C'est cette même raison qui empêche l'emploi des superphosphates très riches à
assurer leur épandage uniforme. Ces dosages, qui demandent un certain discernement, sont difficiles à faire exécuter par la clientèle agricole, qui aurait cependant un avantage incontestable, pour économiser les frais de transport, à les faire elle-même sur les lieux de consommation. Tome V11, 1895.
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